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Agenda culture Afrique

L'agenda culture Afrique du 14 au 20 mai 2017

Publié le :

Où sortir la semaine prochaine ? L’agenda culturel africain avec Anne Bocandé, rédactrice en chef d’Africultures.

Image d'un combat de lutte sénégalaise.
Image d'un combat de lutte sénégalaise. Pierre-Yves Beaudouin / Wikimedia Commons
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Parce que le sport c’est aussi de la culture, on commence cet agenda avec de la lutte traditionnelle africaine à Dakar.

C’est le dernier jour pour assister à la 8e édition du tournoi international de lutte africaine. Elle sedéroule au stadium Iba Mar Diop encore aujourd’hui et promet du spectacle. Sport professionnel, la lutte est aussi au Sénégal, entourée de traditions culturelles, de chants et de rituels.

Direction maintenant Alger pour une rencontre en deux temps avec l’auteure, psychiatre, psychanalyste, Alice Cherki.


On lui doit notamment un ouvrage de référence sur Frantz Fanon, l’auteur de Peaux noires masques blancs ou encore Les damnés de la terre. Celui qui était aussi psychiatre, et avec qui Alice Cherki a travaillé, est né Martiniquais et mort Algérien. C’est aussi en Algérie qu’est née Alice Cherki au début des années 30 alors que l’Algérie est sous domination coloniale. Elle y a fait ses études et a participé activement à la lutte pour l’indépendance. Et c’est autour de son dernier livre, sorti il y a quelques semaines en France et en Algérie, qu’elle intervient mardi à l’Institut français d’Alger. Le livre s’intitule Mémoire anachronique, lettre à moi-même et à quelques autres.

Le lendemain, mercredi, Alice Cherki, sera, toujours à Alger aux côtés de Fatima Sissani pour une rencontre publique.


La cinéaste Fatima Sissani y diffuse son film intitulé Tes cheveux démêlés cachent une guerre de Sept ans. Il s’agit du regard croisé de 3 femmes, dont Alice Cherki, qui se sont engagés, dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie aux côtés du FLN, le Front de libération nationale. Elles sont françaises et algériennes, Alice, Eveline, et Zoulikha, témoignent, aujourd’hui, de ce combat.  En alternance avec des archives d’époque, journalistiques et personnelles, ces femmes racontent leur réaction face à la répression, la clandestinité, leurs arrestations, les tortures aussi. Et puis comme nous le dit le critique Olivier Barlet sur Africultures, elles parlent aussi dans ce film de la société coloniale de l’époque, de l’invisibilité des populations algériennes dans leur histoire. Le film est aussi un témoignage de l’indépendance et des années qui vont suivre.

Que ce soit le livre de Alice Cherki ou ce film de Fatima Sissani où elle intervient, ce sont deux œuvres de transmission essentielles pour éclairer nos présents et à destination des jeunes générations.

Nous retournons au Sénégal avec mercredi une soirée entièrement dédiée aux arts de la parole à Tambacounda


Poésies, slams et contes sont au programme de cette soirée qui commence à 17h au centre culturel régional de Tambacounda. Sont notamment annoncés au programme : le club de poésie du collège TSA, les membres des ateliers de théâtre et de la ligue de slam de Tambacounda.

Direction Dakar désormais, Anne, pour une exposition de Amadou Dieng.


La Galerie Nationale de Dakar propose en effet jusqu’à vendredi de découvrir une trentaine d’œuvres de ce peintre plasticien autodidacte. Les œuvres présentées, nous disent les organisateurs, sont toutes des créations récentes, abstraites, caractéristiques du style de l’artiste, en couleurs ou en noir et blanc. L’artiste qui approche des 70 ans aime à répéter : « Je ne fais pas de la peinture africaine mais je suis un Africain qui fait de la peinture. Je peins pour accompagner le séjour quotidien de l’œil. Je ne peins pas pour l’esprit, je lui parle. Je ne parle pas de moi, je parle de la personnalité propre de l’art. L’art n’est pas l’artisanat, l’artisanat est par essence, géographique tandis que l’art lui, est universel. »

Et on termine en musique avec le concert mercredi du groupe Sahad And The Nataal Patchwork qui vient de sortir son premier album.


Sahad Sarr est un artiste, chanteur et guitariste, déjà bien connu de la scène musicale sénégalaise. Avec ce groupe Sahad And The Nataal Patchwork, il présente son premier album, qui aura nécessité 10 ans de travail. Intitulé JIW, qui signifie « Graine » en wolof, cet album de 13 titres mêle différentes influences : rock, jazz, afrobeat, blues… Le concert commence avec une première partie de l’artiste Sangue Bi, qui est plutôt dans les styles reggae et ragga. Ça se passe au Goethe Institut de Dakar, à 19h, dans le cadre de son programme Music and more.

Toutes ces informations et bien d’autres rendez-vous culturels de la semaine sont à retrouver sur votre site d’information Africultures.com.

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