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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: Fatima, le grand secret

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Kiosque à journaux.
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C’est aujourd’hui que le pape François va canoniser Francisco et Jacinta Marto, deux des trois voyants de Fatima, qui deviendront ainsi « les plus jeunes enfants non martyrs reconnus saints par l’Église », souligne le journal La Croix, à « la Une » duquel, mains en prière et couronne sur la tête, sur fond de ciel bleu, sous une pluie de pétales rouges, apparaît (mais oui !) la vierge de Fatima !

Fascinante histoire que cette apparition, en 1917, de la Vierge Marie à trois enfants, trois petits bergers dans un vallon du Portugal, à deux pas du village de Fatima. Y croire ou pas ? Toujours est-il que, cent ans après, le pape va canoniser aujourd’hui deux de ces trois enfants de Fatima, où, depuis un siècle, se pressent les fidèles. « Ils sont plus de 5 millions à venir chaque année déposer leurs intentions de prière dans ce lieu », et les pèlerins viennent de « bien au-delà des frontières » du Portugal, dénombre La Croix.

Mais alors, ce secret, quel est-il ? En fait, ce n’est pas un, mais trois secrets que la Vierge Marie est supposée avoir livrés aux trois enfants de Fatima. Et celui dont il est aujourd’hui question « en Une » du quotidien catholique français est le troisième, consigné par écrit en 1944 par Lucia, la dernière survivante des trois voyants de Fatima, qui le transmettra au pape Pie XII, « indiquant qu’il ne doit pas être rendu public avant 1960, rappelle La Croix. Jean XXIII sera le premier à prendre connaissance du contenu de l’enveloppe cachetée, tout en décidant de ne pas le révéler. C’est finalement en 2000 que le pape Jean-Paul II choisit de dévoiler ce secret », complète ce journal.

Fatima : la balle déviée par la Vierge

Ce secret de la Vierge Marie se rapportait à un « “évêque vêtu de blanctué par un groupe de soldats tirant des balles et des flèches contre lui ». Or, le 13 mai 1981, on s’en souvient, un activiste turc tente d’assassiner le pape Jean-Paul II, place Saint-Pierre, à Rome. C’est pile le jour de l'anniversaire des apparitions de Fatima !

« Persuadé que l’ “ évêque vêtu de blanc ” tombant sous les balles n’est autre que lui-même, Jean-Paul II, qui a survécu à (cette) tentative d’assassinat […] convaincu que c’est à la protection de Marie qu’il doit la vie », révèle ce troisième secret et « fera même enchâsser dans la couronne de la statue de Notre Dame-de-Fatima la balle extraite de son corps après l’attentat », raconte toujours La Croix.

Voilà pourquoi, comme l’énonce « en Une » Le Figaro, à Fatima aujourd’hui, le pape François « confie le monde à “la Dame au blanc manteau” ». Comme le souligne ce quotidien conservateur, « devant la Vierge de Fatima, tous les papes redeviennent des enfants »...

Macron : le bras de fer gagnant de Bayrou 

Macron et Bayrou enterrent la hache de guerre. Courroucé par l’exiguïté de la place qui avait été faite à son parti centriste par En marche ! pour les législatives de juin, François Bayrou a ferraillé hier avec le nouveau président. Et il « affichait sa satisfaction, hier soir, à la sortie du bureau national de son parti qu’il avait décidé de convoquer », souligne « en Une » Le Figaro.

C’était l’épilogue d’une journée durant laquelle les deux formations alliées ont navigué au bord de la crise de nerfs. Dans le journal Le Monde, un proche du nouveau président Macron disait ainsi en parlant de François Bayrou, que le « banquier d’affaires, c’est lui […] Il a acheté du Macron à la baisse et maintenant, il veut optimiser les plus-values ». Ambiance.

Pour François Bayrou, la liste des 428 investitures d’En marche ! était un « torpillage en règle », rien de moins, résume Libération.

Finalement, donc, cette « embrouille » a pris fin, raconte Le Parisien. Selon ce journal, le président Macron aurait « glissé à son allié » Bayrou, qui avait ressentie « comme un affront personnel » en découvrant la composition de la liste des candidatures d’En Marche !, Emmanuel macron, donc, aurait confié à François Bayrou que « ses troupes avaient fait n’importe quoi » !

Macron : méfiance à droite

A droite, pendant ce temps, certains se tâtent pour rejoindre En marche ! Ou pas… A la veille de l’investiture du président Macron, les « petites manœuvres » vont bon train « pour débaucher à droite », lance Le Parisien.

Dans ce quotidien, deux candidats LR « susceptibles de basculer » dans le camp macroniste se confient. Sous couvert d’anonymat, l’un d’eux dit au Parisien : « Je me suis beaucoup posé la question. […] Pour autant, quand je constate que beaucoup de socialistes sont investis par En marche ! et après avoir vu la cérémonie du 8 mai avec Macron et Hollande presque main dans la main, je me dis que ce mouvement est en fait totalement tenu par les hollandais. Ce n’est pas le nouveau monde auquel je m’attendais ».

Et le second se dit que « si on le rejoint, on se fera manger tout cru à l’arrivée. C’est trop risqué à ce stade ». Conclusion du Parisien, « pour tous, il est donc plus que jamais urgent d’attendre ».

Le Drian : arnaque, sosie et Françafrique

Cette histoire d’escroquerie au faux Le Drian à présent. Elle a été montée de toutes pièces par des escrocs pour soutirer de l’argent de chefs d’Etats et patrons étrangers. C’est Libération qui la raconte. Des Franco-Israéliens aujourd’hui recherchés se faisaient passer pour le ministre démissionnaire de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et pour des membres de son entourage. Ils ont « convaincu plusieurs entreprises françaises de leur verser des millions d’euros sur des comptes dans les paradis fiscaux et ces sommes se sont évanouies dans la nature », explique ce quotidien.

Pour arnaquer leurs interlocuteurs, « les aigrefins avaient installé une réplique parfaite du bureau du ministre […]. La pièce, sur le mur de laquelle était accroché le portrait officiel de François Hollande, était la copie conforme de la vraie. C’est à partir de là qu’un sosie de Le Drian, entouré d’un drapeau tricolore et d’un drapeau européen, demandait par vidéoconférence à des entrepreneurs de “contribuer au combat de la France à lutter contre le terrorisme” », raconte Libé.

« Selon les circonstances, le faux Le Drian et ses faux conseillers évoquaient le paiement d’une rançon à l’Etat islamique, le financement d’opérations spéciales ou de discrets achats d’armes », complète Libération, qui rappelle qu’en 2015, « d’autres joueurs de pipeau - ou peut-être les mêmes - avaient contacté la plupart des chefs d’Etat africains francophones afin de leur vendre la même salade. Déjà au nom de Jean-Yves Le Drian, qui a d’ailleurs porté plainte. Certains de ces dirigeants ont payé au nom de la Françafrique, d’autres ne sont pas tombés dans le piège ».

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