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Accents d'Europe

Une victoire placée sous le signe de l’Europe

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Les dirigeants européens ne s’y sont pas trompés. L’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République française est aussi une victoire pour l’Europe. Au registre des symboles, le futur chef de l’Etat a célébré sa victoire au son de l’Ode à la joie de Beethoven, l’hymne européen.Et de Bruxelles à Londres, en commençant par Berlin, les félicitations se sont succédées hier. Un grand ouf de soulagement, donc pour la chancelière Angela Merkel qui doit aussi affronter les urnes en septembre 2017, et qui se félicite de voir le couple franco-allemand sauvé. A Berlin, Julien Méchaussie.

Emmanuel Macron, le président élu, prononce son premier discours au siège de sa campagne, après les premiers résultats du deuxième tour, lors de l'élection présidentielle française de 2017 à Paris.
Emmanuel Macron, le président élu, prononce son premier discours au siège de sa campagne, après les premiers résultats du deuxième tour, lors de l'élection présidentielle française de 2017 à Paris. © Reuters/Lionel Bonaventure/Pool
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Et pour marquer un peu plus cet ancrage franco-allemand, le nouveau président devrait se rendre rapidement pour une première visite officielle à Berlin. Et au Royaume-Uni aussi, la Première ministre, Theresa May, a tenu à féliciter Emmanuel Macron ajoutant que son pays « veut un partenariat fort avec une Union européenne sûre et prospère une fois que nous l’aurons quittée ». Le candidat d’En Marche! avait qualifié le Brexit de mauvais choix.

Mais, c’est aussi pour une autre raison que la classe politique britannique suit avec énormément d’attention cette élection française. Les libéraux démocrates, troisième force politique du pays, se prennent à rêver d’un renouveau centriste sur le modèle d’En Marche!. Ses dirigeants ne cachent pas d’ailleurs qu’ils ont bien l’intention de s’en inspirer largement. A Londres, le reportage de Marie Billon.

La Maison de l’Histoire européenne
La construction européenne, ligne de fracture au sein de l’Europe, mais aussi dans la société française. C’est ce qu’a révélé cette campagne, où le vote Front national et celui de la France Insoumise ont été des positionnements clairement anti-UE. Le défi du gouvernement sera de démontrer que loin du protectionnisme, l’Europe peut protéger de la mondialisation. C’est dans ce contexte agité que la Maison de l’Histoire européenne a ouvert ses portes à Bruxelles. Un musée gratuit, pour raconter les guerres et les défis qui ont émaillé la construction européenne. Et insister sur ce qui nous rassemble plutôt que sur ce qui nous divise. Visite sur place avec Laxmi Lota.

Paroles, paroles
Et avant la passation de pouvoir, l’heure est encore aux discours et aux promesses. L’occasion de prendre un peu de recul sur ces engagements pas toujours tenus : l’historien Bruno Fuligni signe Une Histoire amusée des promesses électorales de 1848 à nos jours, aux éditions Tallandier. Des promesses qui voient le jour en même temps que l’introduction du suffrage universel pour les hommes, en 1848. Bruno Fuligni interrogé par Catherine Rolland.

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