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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: présidentielle: défi sécuritaire à la base militaire

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Kiosque à journaux.
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Etrange et préoccupante histoire que celle hissée à « la Une » ce matin, faute, vous l’aurez compris, de pouvoir, ici, relater le contenu des journaux français consacré à la présidentielle française, à J   1 du second tour de cette élection suprême. C’est la règle !

Or dans la nuit de jeudi à vendredi, un ancien militaire de 34 ans a été interpellé après avoir réussi à pénétrer à l’intérieur de la base militaire d’Evreux, la base 105, qui abrite une unité aérienne de la DGSE, les services secrets extérieurs français. Etrange, cette intrusion l’est en effet, car elle mêle « détermination et amateurisme », souligne Le Parisien. L’intrus n’est pas allé bien loin dans le périmètre avant de faire demi-tour et d’être interpellé. Etrange, car il « voulait, dit-il, prouver son courage à François Hollande », complète ce quotidien.

Mais préoccupante aussi, car l’homme au profil psychologique « instable » et qui aurait été « interné après une tentative d’autocirconcision » s’était « radicalisé », relève encore Le Parisien, et il s’est présenté comme un « soldat autoproclamé de Daech ».

Cet incident intervient alors que la menace terroriste se montre particulièrement élevée en France à l’approche du second tour de l’élection présidentielle. « Lors de son interpellation, il portait sur chaque épaule un écusson avec le sigle de l’Etat islamique, souligne Le Figaro. Un exemplaire du Coran et une cartouche ont été retrouvés lors de la perquisition de sa voiture. […] Une clé USB a été trouvée dans le véhicule du suspect. Selon les déclarations de l’ancien militaire lors de sa garde à vue, elle contiendrait un message d’allégeance à l’Etat islamique ».

Que peut-on comprendre ? « Les enquêteurs doivent encore déterminer si le suspect était à proximité de la base aérienne pour des repérages, ou s’il s’apprêtait à passer à l’acte », énonce encore Le Figaro.

Turquie : la sublime porte fermée à double tour

En Turquie, trois semaines après sa victoire au référendum, le président Erdogan durcit davantage encore son régime. Alors que les manifestations de protestation s’essoufflent et que les soupçons de fraude lors du référendum ayant octroyé les pleins pouvoirs au président turc sont par son régime « balayés », les arrestations d’opposants croissent de façon « exponentielle », s’alarme Le Figaro. « Ce week-end, quelque 4 000 nouveaux fonctionnaires ont été congédiés par décret, rejoignant la longue liste de plus de 100 000 employés de la fonction publique déjà condamnés au chômage forcé depuis l’été dernier, dénombre ce journal. Parmi eux : des militaires, des juges, mais également des universitaires ».

Royaume-Uni : la victoire du Brexit dur

Au Royaume-Uni, pas de surprise, Theresa May est sortie renforcée des élections locales. Les conservateurs « dominent bien » le paysage politique britannique, constate Libération. Pas de surprise en effet, mais pour la Première ministre, c’est un signal « rassurant, souligne ce quotidien. À cinq semaines des élections générales au Royaume-Uni, le 8 juin, les tories ont engrangé une série de succès significatifs lors des scrutins locaux partiels » organisés avant-hier.

Autre enseignement, la manière dont Theresa May a « fait sien l’objectif de mettre en œuvre un Brexit dur, appuyé par une rhétorique fortement Anti-Bruxelloise, lui a permis de tailler des croupières à l’extrême droite », complète Le Figaro.

Kennedy : les fantômes de Mexico

Aux Etats-Unis, c’est un mystère vieux de 54 ans : l’assassinat de Kennedy, complot ou acte isolé ? Et cette question : la vérité sera-t-elle connue cet été ? Le Figaro se le demande, car le dernier stock d’archives secrètes pourrait sortir cet été et le président Donald Trump a le pouvoir de les exhumer, ou non.

« Plus de 3 600 dossiers scellés aux Archives nationales à Washington, dénombre ce journal. Et notamment un épisode assez mystérieux du parcours (de l’assassin Lee Harvey) Oswald : son séjour à Mexico en septembre et octobre 1963, peu avant l’assassinat du président. Repéré dès sa première visite à l’ambassade d’URSS, ainsi que lors de fréquents passages à celle de Cuba, possiblement en quête d’un visa, Oswald avait été placé sous surveillance étroite de la CIA. Il se serait vanté auprès de diplomates cubains d’avoir le projet de tuer Kennedy. Il aurait aussi eu une brève aventure avec une employée mexicaine de l’ambassade américaine, peut-être employée par la CIA ». Un vrai polar.

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