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Revue de presse Afrique

A la Une: les opérations Panga et Bayard

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© AFP/Pius Utomi Ekpei
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Cette double opération anti-terroriste, menée récemment par l’armée malienne et burkinabé, en collaboration avec les forces françaises Barkhane, est un succès…

Tout d’abord, « l’opération Panga, qui aura duré deux semaines, et qui a pris fin le 10 avril dernier, a mobilisé plus de 1.200 soldats, 200 véhicules et une dizaine d’hélicoptères des trois pays, précise Le Combat à Bamako. Des chasseurs-bombardiers Mirage 2000 et des drones Reaper ont été également mis à contribution depuis Niamey au Niger. Cet engagement de l’Etat malien et burkinabé, appuyé par Barkhane, avait pour but de lutter contre des groupes armés qui avaient trouvé refuge dans la forêt de Ferro qui s’étend de part et d’autre de la frontière des deux pays. Un poste de commandement tripartite a été installé à Mopti, dans le centre du pays, pour coordonner les opérations. Et, au cours de ces deux semaines d’intenses opérations militaires, précise encore Le Combat, les soldats alliés ont pu capturer huit terroristes, tuer deux autres et mettre en état d’arrestation plus d’une dizaine de suspects remis aux autorités burkinabé. L’opération a aussi permis d’approfondir les renseignements et la saisie d’importants lots de matériels de guerre cachés dans la zone. »

L’importance du renseignement

En effet, pointe L’Observateur Paalga à Ouagadougou, « parmi le butin de cette expédition, il y en a un qui reste des plus précieux : le renseignement. La meilleure connaissance du terrain obtenue à partir du ratissage de la zone par les troupes au sol et les drones, ajoutée aux précieuses informations issues de l’interrogatoire des individus appréhendés, ont sans nul doute permis de lancer cette autre offensive d’une plus grande envergure contre les djihadistes samedi dernier 29 avril et dont le nom de code est Bayard. Autant dire qu’elle intervient comme un service après-vente de l’opération Panga. Menée par les troupes françaises de la Force Barkhane, précise L’Observateur Paalga, cette bataille a eu comme théâtre d’opération la forêt de Foulsaré, près de 900 km2, située à la frontière entre le Burkina Faso et le Mali. Et la puissance de feu déployée pourrait indiquer un tournant dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel : frappes aériennes menées par des chasseurs de type Mirage 2000, suivies de l’intervention d’hélicoptères Tigre avant que des troupes au sol, constituées de commandos de montagne et de commandos parachutistes, ne terminent la manœuvre. Et comme il fallait s’y attendre, le bilan fut à la hauteur de cet implacable mode opératoire : une vingtaine de combattants djihadistes mis hors d’état de nuire. Sans compter la découverte et la saisie de caches d’armes et de matériel destiné à fabriquer des engins explosifs. »

« Sale temps pour les djihadistes », lance pour sa part le site Wakat Séra. « L’opération Bayard est d’autant plus à saluer qu’elle a vengé en partie l’armée burkinabè dont douze soldats avaient été massacrés par ces terroristes de Ansarul Islam du prédicateur burkinabè, Malam Ibrahim Dicko qui avaient fait de la forêt de Foulsaré, un volcan d’explosifs, d’armements divers et autres engins de la mort qui ont été détruits par les 'Hollande boys', chasseurs de djihadistes devant l’Eternel, dans le Sahel africain. »

Renforcer les coups de boutoir !

Et pour Le Pays, toujours à Ouaga, il faut absolument poursuivre la lutte dans ce sens : « l’opération Panga en est une preuve ; elle qui a dû permettre de mieux connaître ce repaire de terroristes, contribuant à la réussite de l’opération Bayard qui, en seulement 24 heures chrono, a pu aboutir à une telle action d’éclat. Ce qu’il faut espérer, estime donc Le Pays, c’est de voir ce type d’initiatives inscrites dans la durée, tant que les chefs terroristes comme Malam Ibrahim Dicko d’Ansarul Islam qui a plusieurs fois endeuillé le Burkina, Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa qui ne cessent de semer la désolation dans le Sud du Mali, courront toujours. Certes, en matière de lutte contre le terrorisme, il n’existe pas de stratégie parfaite, mais l’on ne saurait ne pas encourager ce qui fait un peu recette. »

Et Le Pays de conclure : « les forces engagées dans cette guerre asymétrique contre les djihadistes doivent davantage renforcer les coups de boutoir qui finiront par faire plier ces ennemis de l’humanité. En attendant, on peut dire que l’opération Bayard a fait mouche. »

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