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Cap océan Indien

A Madagascar, «le paludisme demeure un problème de santé publique»

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La lutte contre le paludisme pourrait s’apparenter à un jeu de stratégie à 3 pions : le moustique anophèle, le parasite et l’homme, qui est non seulement la victime, mais aussi le réservoir de la maladie. Au cours de la dernière décennie, Madagascar a remporté des victoires dans ce combat : la Grande île a fait des progrès notables en matière de diagnostic et de traitement, la prévalence a nettement diminué dans certaines zones, notamment sur les Hauts-Plateaux. Mais régulièrement, comme en 2012, des pics épidémiologiques refont surface et rappellent que la bataille est loin d’être gagnée. Les chiffres avancés par l’OMS en 2016 parlent d’eux-mêmes : 937 000 Malgaches ont été diagnostiqués impaludés et 850 décès ont été dénombrés en 2016. Explications avec le professeur Milijaona Randrianarivelojosia, chef d’unité de recherche sur le paludisme à l’institut Pasteur à Madagascar.

Le Professeur Milijaona Randrianarivelojosia, chef d’unité de recherche sur le paludisme à l’institut Pasteur à Madagascar.
Le Professeur Milijaona Randrianarivelojosia, chef d’unité de recherche sur le paludisme à l’institut Pasteur à Madagascar. RFI/Sarah Tétaud
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« Il y a des notions que nous ne devons pas perdre de vue. Avant tout, [le paludisme] est une maladie que l’on peut prévenir. Voilà pourquoi on doit utiliser, entre autres, les moustiquaires imprégnées d’insecticide. C’est une maladie curable. Voilà pourquoi on encourage les gens à venir dans les centres de santé quand ils sont malades, pour qu’ils puissent avoir le traitement correct. Mais ça reste une maladie mortelle si on ne la traite pas et qu’elle évolue vers sa forme grave. »

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