Donald Trump reçoit aujourd’hui à Washington le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.Le président des Etats-Unis jugeait, il y a quelques temps, l’Alliance atlantique « obsolète », tout en demandant aux alliés de payer davantage. Ignorance ? Coup de bluff ? Les ambivalences de Donald Trump ont été quelque peu levées par son secrétaire à la Défense. La ligne isolationniste défendue, pendant la campagne présidentielle, s’est très vite heurtée au principe de réalité. Mais, les ambiguïtés persistent. Les Européens peuvent-ils se passer de l’Otan ? En ont-ils les moyens ?Egalement en débat, le rôle de la Turquie de Recep Tayyip Erdogan ; la poursuite de l’élargissement de l’Otan dans l’ancienne zone d’influence de l’ex-URSS, qui provoque la colère de la Russie. Hier, Donald Trump a donné son feu vert à l’adhésion du Monténégro, et demain 4000 soldats de l’Otan se déploieront officiellement en Pologne.
Pour en débattre :
- Olivier Kempf, chercheur à l'IRIS, auteur de « L'OTAN au 21ème siècle » (éditions du Rocher), directeur de la lettre stratégique La Vigie
- Martin Quencez, chercheur au German Marshall Fund of the United States (GMF-Paris), spécialiste de la politique étrangère des Etats-Unis et des questions de défense et de sécurité transatlantique.
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