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Echos de campagne

Tous sûrs de gagner !

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A Marseille, Bordeaux, Châteauroux, Ajaccio ou sur l’Ile de la Réunion, les candidats les mieux placés pour la présidentielle se sont lancés des piques, à la veille d’un nouveau débat télévisé qui s’annonce tout aussi agité que ce week-end de campagne.

Emmanuel Macron à Marseille avec le maillot de l'OM.
Emmanuel Macron à Marseille avec le maillot de l'OM. DR
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« On est chez nous, on est chez nous !... » : le refrain est scandé à chaque meeting de Marine Le Pen, ce dimanche à Bordeaux, dans le sud-ouest. Encouragée par la foule, la candidate du Front National s’attaque d’emblée à la presse, à ces médias « qui se déchaînent pour tenter de nous atteindre de leurs flèches venimeuses ». Le temps de développer les thèmes habituels comme l’immigration ou l’Europe, Marine Le Pen dévoile une proposition nouvelle : un Erasmus (programme européen d’échange entre étudiants et universités) dans les pays francophones, « chez les peuples qui ont avec nous en partage la troisième langue du monde. Ces cousinages sont bienfaisants, et il faut les entretenir du Québec à l’Afrique. Ils sont un ressourcement et un enrichissement ». En marge de ce meeting, des incidents ont éclaté dans les rues de Bordeaux entre des militants anti-FN, issus pour certains du Front de Gauche, et la police.

Horoscopes favorables

A quelques centaines de kilomètres de là, Jean-Luc Mélenchon affichait sa confiance renouvelée face à ses sympathisants réunis à Châteauroux, dans le centre de la France. « Depuis plusieurs jours, les horoscopes nous sont favorables », commente le candidat de La France Insoumise, s’appuyant sur des sondages encourageants. « Si ça sert à donner du cœur à l’ouvrage, tant mieux. Il ne faut pas renoncer à l’enthousiasme qui nous saisit à l’idée d’une victoire qui hier semblait impossible et aujourd’hui semble se rapprocher de nous. »
 
Pays ingouvernable ?
 
Jean-Luc Mélenchon à l’Elysée ? Une éventualité que ne privilégie pas Benoît Hamon, lui-même confiant dans sa victoire finale. « On verra bien le 23 avril. Un très joli proverbe français dit que c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses. » Le candidat socialiste, invité sur Radio J, s’inquiète encore plus d’une victoire d’Emmanuel Macron : « nous démarrerions une grande période d’incertitude, avec une majorité introuvable, un pays ingouvernable. » Le candidat du mouvement En Marche ! subit le feu croisé de tous ses adversaires, y compris pour les propos plus futiles comme ceux tenus samedi devant ses partisans à Marseille : « ce n’est pas ici que je vais vous l’apprendre, nous sommes bien nés sous la même étoile », faisant référence à une chanson du groupe de rap IAM, star locale. Sauf que les vraies paroles disent tout le contraire : « on n´est pas né sous la même étoile ». Erreur raillée par Jean-Luc Mélenchon : « faut être culotté quand même ! ».
 
Millions et convictions

François Fillon, lui aussi, affiche une confiance inébranlable et assure que son épouse ne sera pas condamnée. « Si j'avais le moindre doute sur ma culpabilité je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle », ajoute le candidat de la droite, lui-même mis en examen.

De leur côté, les « petits » candidats attendent avec impatience le débat télévisé qui doit les opposer ce mardi 4 avril. Nicolas Dupont-Aignan, en manque d’argent, annonce avoir lancé un financement participatif. Il demande cinq euros par personne. Son slogan : « ils ont des millions, moi j’ai des convictions. »

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