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Echos de campagne

Valls choisit Macron, la gauche s’indigne, la droite ironise

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Comme il le laissait pressentir, Manuel Valls décide finalement de soutenir Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle, du fait des « risques » d’une élimination de la gauche. Les socialistes crient à la « trahison », et les soutiens de François Fillon évoquent le retour des « éléphants ».

Emanuel Macron et Manuel Valls.
Emanuel Macron et Manuel Valls. REUTERS/Christian Hartmann
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Battu à la primaire socialiste par Benoît Hamon, celui qui fut son Premier ministre Manuel Valls franchit le pas et annonce qu’il « prend ses responsabilités ». Il votera dès le premier tour pour Emmanuel Macron, pas une question « de cœur » mais « de raison », face à la « crise de la gauche et à la marginalisation de notre candidat ». Invité sur RMC, Manuel Valls souhaite que « la famille progressiste soit toujours forte, toujours représentée », parce qu’il y a un « risque » de victoire du Front national.

Tentative de sabotage

Après le ralliement de Jean-Yves Le Drian, c’est un nouveau soutien de poids perdu pour Benoît Hamon, en difficulté dans les sondages qui ne se dit pas « surpris ». Le candidat socialiste concède sur France 2 que ce ralliement « crée de la déception, de la tristesse » mais promet de ne pas changer de « cap » et promet de « faire campagne en parlant de ce qui va faire la vie des Français et pas la vie de Manuel Valls ». Certaines réactions à gauche sont très vives : Arnaud Montebourg, autre battu de la primaire, estime que Manuel Valls est « un homme sans honneur », évoquant sur Twitter « une minable tentative de sabotage ». Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS se dit « triste », mais appelle les socialistes« au calme ».

Renouvellement des visages

Interrogé à chaud sur Europe 1, Emmanuel Macron « remercie »Manuel Valls, voyant dans ses propos la traduction de ce qu’il dit depuis longtemps : « Les primaires ne sont pas en situation de regrouper l’ensemble de la gauche ». Et d’après le candidat d’En Marche !, les sociaux-démocrates et les femmes et les hommes de gauche « responsables » sont prêts à s’inscrire dans sa démarche, tout en insistant sur le « renouvellement des visages » et des « méthodes ».

Gauche en décomposition

Les commentaires viennent aussi de la droite : Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains parle sur Radio Classique d’une « comédie », de« batailles de pouvoirs, d’égos », d’une gauche« en décomposition totale », constatant que lorsque des personnalités trahissent des candidats« aucune décision n’est prise, aucune sanction ».

« Ne pas avoir peur » du Brexit

Le lancement du Brexit par le gouvernement britannique fait aussi réagir les candidats, comme François Asselineau, partisan du « Frexit », une sortie de la France de la zone euro, malgré les sondages qui disent que les Français veulent garder leur monnaie. « Bien sûr qu’ils ont peur, parce que tout le monde leur dit que ce serait terrible, c’est exactement ce qui avait été dit aux Britanniques. Moi, je dis aux Français qu’il ne faut pas avoir peur ! »

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