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Echos de campagne

Débat des «grands» candidats: la campagne entre dans le vif

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Quelques accrochages vifs sur la laïcité, l’économie, ou la transparence de la vie publique... le premier débat télévisé entre les cinq candidats les mieux placés pour la présidentielle aura été animé, long, sans désigner de réels vainqueurs, mais pas non plus de perdants.

Les cinq candidats principaux à l'élection présidentielle sur le plateau du débat organisé par TF1, le 20 mars 2017. ----- Les cinq candidats principaux à l'élection présidentielle sur le plateau du débat organisé par TF1, le 20 mars 2017. ----- Les cinq c
Les cinq candidats principaux à l'élection présidentielle sur le plateau du débat organisé par TF1, le 20 mars 2017. ----- Les cinq candidats principaux à l'élection présidentielle sur le plateau du débat organisé par TF1, le 20 mars 2017. ----- Les cinq c REUTERS/Patrick Kovarik/
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Le présentateur de la chaîne TF1 a tout de suite annoncé la couleur : « vous aurez tous le même temps de parole. Au bout d’une minute trente, une lumière rouge s’allumera sur votre pupitre, et à partir de ce moment, vous pourrez vous interpeller, débattre entre vous… »

Des escarmouches, des piques, il y en a eu, même s’il a fallu attendre une heure avant d’abord le premier sujet qui fâche : la laïcité. « Il y a quelques années, il n’y avait pas de burkini sur les plages, je sais que vous êtes pour Monsieur Macron », lui lance Marine Le Pen. « Vous serez gentille », lui répond le candidat d’En Marche, « je ne vous fais pas parler, je n’ai pas besoin d’un ventriloque. Quand j’ai quelque chose à dire, je le dis clairement, c’est mon habitude. »
 
Macron attaqué

Emmanuel Macron a été lui-même mis à l’épreuve plusieurs fois, et notamment par Benoît Hamon sur l’argent récolté pour sa campagne. « Le financement est transparent, il est soumis à une commission, les donateurs sont protégés par la loi… » Le candidat socialiste affirme en réponse qu’il lui fait « confiance », tout en demandant à son rival de prendre « l’engagement » qu’il n’y avait pas parmi ses donateurs des cadres d’entreprises pharmaceutiques ou pétrolières.

Fillon prend les devants

Les affaires financières qui visent François Fillon n’ont pas été totalement absentes non plus du débat. Le candidat Les Républicains préfère prendre les devants : s’il est élu Président de la République, il créera une commission qui fera des propositions au Parlement sur la prévention des conflits d’intérêt et les règles en matière de transparence. « J’ai pu commettre des erreurs, j’ai quelques défauts, qui n’en a pas ? Mais j’ai l’expérience », affirme François Fillon. « Je vous propose de voter pour un futur désirable », conclu pour sa part Benoît Hamon. « Je vous appelle à la liberté, à remettre la France en ordre », résume Marine Le Pen. « Contre la force du peuple, rien n’est possible. Avec la force du peuple, tout est possible », termine Jean-Luc Mélenchon. Enfin, Emmanuel Macron, qu’un sondage à l’issue de ce débat désigne comme le plus convaincant, demande que les électeurs lui donnent « la possibilité de faire une alternance profonde », pour que la France « redevienne une chance pour chacun ».

Ces cinq protagonistes se retrouveront pour deux autres débats télévisés, auxquels participeront les six autres candidats, moins en avance dans les sondages.

 

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