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Revue de presse Afrique

A la Une: la Francophonie à l’honneur

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© AFP/Pius Utomi Ekpei
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Ce lundi 20 mars, c’est la journée internationale de la Francophonie, célébrée dans les pays francophones du monde entier et bien sûr en Afrique où le français est l’une des langues les plus parlées… Des célébrations ont lieu dans tous les pays francophones du continent. Exemple, au Bénin, avec une Quinzaine de la Francophonie, lancée mercredi dernier, nous apprend le quotidien La Nouvelle Tribune. « Pas moins de seize manifestations sont prévues. Des activités culturelles, sportives, scientifiques, des jeux concours de promotion de la langue française, et des séances de vulgarisation du plan stratégique de la francophonie 2016-2022 sont prévues pour marquer l’événement. A la fin de ces manifestations sur toute l’étendue du territoire nationale, aura lieu un forum de réflexion sur les actions de la Francophonie au Bénin, autour du thème “Bilan et perspectives à l’horizon 2021”. »

Autre exemple, en Tunisie… La Tunisie qui propose, nous apprend le site d’information tunisien Kapitalis, de célébrer cette date à travers diverses activités, comme le sport, la littérature, la musique, le cinéma… Le cinéma qui occupera une place de choix avec une large sélection de films qui feront apprécier au public tunisien la diversité du cinéma français et francophone en général. Des concours de langue française seront organisés : un concours d’écriture et de création intitulé “Dis-moi dix mots, ainsi qu’un concours de dictée.” »

« Le thème, cette année, de cette Journée de la Francophonie, est “J’aime, je partage”, rappelle pour sa partLe Pays au Burkina. Ces deux phrases, juxtaposées, sont suffisamment parlantes dans un monde où l’amour et la solidarité sont en train de céder le pas à la haine et aux égoïsmes individuels et collectifs. De ce point de vue, l’on peut tirer son chapeau à Michaëlle Jean et à l’ensemble de l’équipe dirigeante de la Francophonie pour avoir mis le doigt sur une préoccupation du moment. »

Toutefois, poursuit Le Pays, la francophonie doit aussi s’impliquer sur le terrain politique et faire entendre sa voix « dans la promotion de la démocratie sous nos tropiques. Et ce rôle ne peut pas se résumer aux déclarations de principe, comme c’est malheureusement le cas aujourd’hui, à chaque fois que la démocratie est mise à rude épreuve sur le continent. […] Il faut donc que la Francophonie monte en puissance dans sa stratégie de riposte contre les dictateurs qui ont trouvé refuge en son sein », s’exclame Le Pays. Et en ce sens, poursuit le quotidien ouagalais, « il peut être productif que l’institution mette en place des fonds pour encourager les pays membres qui ont, avec courage et détermination, fait l’option de la démocratie et qui, malgré tout, sont en proie aujourd’hui à des problèmes de développement et de sécurité. La meilleure manière de les aider est de faire en sorte que la démocratie politique ait un sens auprès des populations. La Francophonie ira-t-elle dans ce sens un jour. En tout cas, conclut Le Pays, il faut le souhaiter. »

Présidentielle en France : qui est le candidat des Africains.

A la Une également la présidentielle française vue d’Afrique… « Qui est le candidat des Africains. », s’interroge WakatSéra. « Comme sur les terrains de football où les sportifs africains font la gloire du sport français, la politique française est suivie de très près en Afrique, pointe le site burkinabé, où elle est décortiquée au quotidien dans les cercles d’intellectuels ou dans les maquis et les organes de presse. Comme d’habitude, la plupart des cœurs africains, le peuple cela s’entend, battront pour les socialistes dont on pense sur le continent, que leur politique est naturellement plus proche du social et donc plus favorable pour “nos parents” qui vivent sur les bords de la Seine. Du coup, à l’instar de son père Jean Marie Le Pen, Marine et ses affidés du Front national sont la bête noire des… noirs qui les vouent aux gémonies sans autre forme de procès. »

Pour Ledjely.com en Guinée, seuls trois candidats ont des chances de l’emporter : Emmanuel Macron, Marine Le Pen et François Fillon… Et des trois, « Emmanuel Macron est de loin celui que les Africains préféreraient, estime le site guinéen. D’abord, débarrassé d’un certain complexe, il se refuse à rentrer dans le déni selon lequel la colonisation serait un bienfait. » Ensuite, « se revendiquant ouvertement d’une nouvelle génération de politiciens français, Emmanuel Macron, âgé de moins de 40 ans, est plus tolérant sur la question de l’immigration et est même plus largement favorable à l’ouverture des frontières européennes. De son point de vue, l’accueil des migrants ou des refugiés relève d’un “devoir moral”. »

Enfin, pointe encore Ledjely, « candidat antisystème et se rebellant contre l’appareil conformiste et la discipline rigoriste du PS, il convie l’Afrique à de nouveaux types de rapports affranchis des oripeaux du colonialisme et engage les investisseurs français à la même approche révolutionnaire. Misant davantage sur l’individu que sur le collectivisme, il pourrait plus aisément comprendre le message sur la responsabilité qui doit être celle des Etats africains dans leur propre développement. »

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