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Chronique des matières premières

Glencore étend son contrôle sur le zinc africain

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Le géant suisse du négoce et des mines Glencore cède ses participations dans deux mines de zinc, en Namibie et au Burkina Faso. Pour mieux contrôler la commercialisation du zinc, un métal très rémunérateur.

Du zinc raffiné.
Du zinc raffiné. Getty Images/Dinodia Photos
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Glencore étend son contrôle sur le zinc africain. Pourtant, le géant suisse du trade et des mines cède ses parts dans deux gisements de zinc, Perkoa au Burkina Faso, et Rosh Pinah en Namibie. Mais Glencore les cède à son partenaire sur ces mines, la petite société canadienne Trevali, dans laquelle Glencore acquiert 20 % d’actions supplémentaires. Surtout Glencore garde la main sur tout le concentré de zinc qui sortira de ses gisements et qu’il sera chargé de vendre.

« Ce qui compte pour le groupe suisse, trader encore plus que mineur, c’est la commercialisation plus que l’exploitation », commente Christian Hocquard, économiste des métaux. Déjà leader sur le marché du zinc, Glencore accroît de cette manière son contrôle sur ce métal industriel essentiel, champion des métaux l’an dernier avec plus de 60 % de hausse des cours.

La relance du bâtiment en Chine et la reprise mondiale du secteur automobile ont accru la demande de zinc, au moment même où les plus grandes mines de zinc au monde fermaient, Lisheen en Irlande et Century en Australie. D’où la flambée des prix du métal gris. Au point qu’un projet de réhabilitation de la mine australienne est en cours pour reprendre la production et racler tout le zinc qui lui reste. L’Iran veut à son tour développer le gisement géant de zinc de Mahdiabad.

En Afrique, Glencore laisse à Trevali le soin d’exploiter encore 14 ans la mine namibienne de Rosh Pinah, encore six ans la mine burkinabè de Perkoa. C’est Glencore qui commercialisera le zinc et Trevali qui devra se soucier de transporter par camion le zinc burkinabé, très éloigné des côtes. Si Trevali a trop de difficultés, Glencore se portera à son secours avec un prêt capitalisable, jusqu’à, si besoin, devenir majoritaire de son partenaire canadien sans redevenir actionnaire des gisements eux-mêmes.

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