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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: «Le Pen annexe la droite», titre Libération...

Publié le :

AFP
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Le journal a commandé un sondage. Il faut le prendre avec précautions car il ne repose que sur un millier de personnes interrogées, qui plus est, par internet, ce qui peut influer sur leur manière de répondre. Quoi qu’il en soit, les écarts sont suffisamment importants sur certaines questions pour que Libé en tire des enseignements. « Tout dans cette enquête n’est pas rassurant pour Marine Le Pen », décrypte le quotidien de gauche. « Celle-ci reste majoritairement rejetée par les sondés, dont une moitié juge même que sa victoire représenterait “un drame pour l’avenir de la France”. Mais nos résultats confirment que la candidate est assise sur un électorat potentiel représentant, au minimum, entre un quart et un tiers des votants. Ce public, in fine, ne votera peut-être pas en bloc pour Marine Le Pen, mais il pense assez de bien de la candidate et de son programme pour l’envisager sérieusement. »

Un public, qui s’élargit de plus en plus à la droite dite traditionnelle : « “comme l’a montré la manifestation au Trocadéro, le noyau des militants et sympathisants LR s’est radicalisé”, concluait de son côté Alain Juppé, lundi. Reste à savoir alors, ajoute Libération, comment réagirait ce “noyau” à une absence de Fillon au second tour. Vis-à-vis de la droite, pourtant, conclut le journal, Le Pen court encore avec un boulet au pied : son programme économique, notamment la promesse d’une sortie de l’euro, dont notre sondage confirme la forte impopularité parmi les sympathisants de droite. »

Et tout cela alors qu’un « second assistant parlementaire européen du FN a été mis en examen hier pour “recel d’abus de confiance”. Les enquêtes sur les pratiques du parti se multiplient mais Marine Le Pen fait la sourde oreille, pointe Libération. Elles semblent pour l’heure glisser sur la campagne frontiste. »

Charente Libre constate : « toujours sourde aux convocations de la justice et rattrapée dans les sondages par Emmanuel Macron, Marine Le Pen n’a pratiquement pas besoin de faire campagne pour ralentir la progression de celui qu’elle dépeint génériquement en “mondialiste”, chantre d’un libéralisme sans limites. François Fillon et Benoît Hamon, affirme le journal charentais, ses deux autres outsiders en quête d’une qualification pour le second tour, s’en chargent avec des outrances qui ne relèvent pas le niveau de cette campagne présidentielle. »

Le Monde, de son côté, décrit la « drôle de guerre » entre Hamon et Macron.

Le quotidien du soir évoque, plus précisément, une « guerre des nerfs politique entre le député des Yvelines et le candidat d’En Marche, à sept semaines du premier tour de la présidentielle. » Et de rappeler la visite, « plus que bienvenue » du Premier ministre, Bernard Cazeneuve au siège de campagne du candidat socialiste, jeudi, alors que certains élus et ténors du PS laissent toujours planer la menace de défections vers le centre. « Mais l’équation n’est pas si simple dans le détail, prévient Le Monde. M. Macron, qui cherche à incarner le plus longtemps possible une candidature non partisane, doit également éviter d’enregistrer l’arrivée d’une masse de ralliés socialistes, au risque de se déporter trop à gauche. »

« Macron se pose en candidat de l’alternance », raconte Le Figaro. Et il « se défend aussi » dit le reporter du journal qui l’a suivi hier à Bordeaux, dans le Sud-Ouest de la France. « Accusé par la droite d’être l’héritier et le continuateur de François Hollande, il assure porter “l’alternance” après le quinquennat socialiste. » Les socialistes ? « S’ils “avaient des idées à proposer, s’ils parlaient aux Français, nous n’en serions collectivement pas là”, tacle Emmanuel Macron. » Il envoie ainsi « une pique au candidat PS, qui le présente désormais comme le “marchepied” du Front national en pratiquant la confusion gauche-droite. »

Ils sont sept à avoir les 500 parrainages d’élus, indispensables pour se présenter à la présidentielle.

Mais ce n’est pas le cas chez les trotskystes du Nouveau parti anticapitaliste... Le Monde a pris la « route » avec le NPA, alors qu’il ne lui reste qu’une semaine pour trouver 300 signatures... En cette fin d’après-midi de février, deux militants parisiens du mouvement « ont vu quelque chose d’incroyable, raconte le journal : une porte qui s’ouvre » après « des heures et des heures » à rouler « à travers champs et villages » du département de la Seine et Marne. Le « petit élu apprécie » la visite surprise. « L’agriculteur bio compte maintenant proposer à son conseil municipal l’éventualité de parrainer Philippe Poutou, candidat d’extrême gauche. Cette année, le NPA a déjà sonné deux fois chez lui. Encourageant, mais encore rien de gagné, rien de signé. »

Dans un communiqué, le parti d’extrême gauche reconnaît qu’il n’est pas certain que Philippe Poutou puisse porter ses couleurs le jour du premier tour... Pourtant « ces candidatures-là, essentielles, valent pour leur témoignage, juge le journal La Montagne. Et on viendrait à penser que ce premier filtre unique d’élus, confisquant l’élection aux citoyens, a quelque chose d’anti-démocratique ».

« Combien seront-ils à avoir leur bulletin le 23 avril ? » s’interroge Midi Libre. « Seize comme en 2002 ? Douze comme en 2007 ? Dix comme en 2012 ? Peut-être moins. Car dans le contexte actuel, on peut être certain que les états-majors vont faire passer les messages et fermer à double tour la boîte à parrainages. A gauche comme à droite, on essaie donc de tenir les troupes pour limiter au maximum les candidatures. »

« François, le temps de l’adversité », en Une du Figaro.

« Quatre ans après son élection, le Pape voit sa popularité, intacte à l’extérieur de l’Eglise, se dégrader à l’intérieur, pointe le quotidien Ces deux derniers mois, trois livres ont été par exemple publiés en France pour prendre la défense d’un pape qui serait isolé. Ils évoquent un “malaise” ambiant, très palpable à Rome de fait. On y parle aussi de ses supposés “ennemis” – entendez les “conservateurs” – qui seraient à la manœuvre pour déstabiliser le Pape. Il en faut plus, en tout cas, affirme Le Figaro, pour impressionner ce jésuite rusé, homme de Dieu, mais aussi homme de pouvoir, comme on le voit dans sa façon autoritaire de gouverner, mais aussi dans sa politique très ciblée de nominations. »

« Un pape si proche », titre de son côté La Croix. Le quotidien d’inspiration catholique a demandé à diverses personnalités ce que l’action du pape François avait changé à leurs yeux : « il dit les choses sans détours », il y a « un parfum de renouveau »... « Sans méconnaître les résistances auxquelles il s’est heurté, notamment à la Curie, tous les témoignages [recueillis] font état d’un souffle inédit », nous dit La Croix...

Après une telle déroute, certains pourraient avoir envie de se réfugier dans une église, un temple, une synagogue ou une mosquée... Le président du Paris Saint-Germain s’explique dans Le Parisien-Aujourd’hui en France.

Après la défaite, mercredi, 6 - 1 à Barcelone et l’élimination de la coupe d’Europe alors que le club de la capitale avait gagné 4 - 0 au match aller. « Nasser al-Khelaïfi sait se faire comprendre et il faut parfois savoir lire entre les lignes », explique le journal. Pas de réaction sous le coup de l’émotion mais une réflexion sur « les changements qui seront nécessaires à l’intersaison ». L’entraîneur, Unaï Emery, n’est pas menacé, croit savoir le quotidien : « vous disiez tous que c’était le meilleur coach du monde après le match aller. Ce n’est pas devenu le plus nul après le match retour. Soyons sérieux », conclut le président Al-Khelaïfi. En attendant, le PSG affiche sa fragilité. « Si on peut l’exploiter »… C’est ce qu’espère l’entraîneur de Lorient dans L’Equipe. Lorient, dernier de Ligue 1 et adversaire de Paris demain soir.

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