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Revue de presse Afrique

A la Une: la timide reprise des négociations en République démocratique du Congo

Publié le :

© AFP/Pius Utomi Ekpei
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Négociations pour mettre concrètement en œuvre l’accord politique conclu fin décembre sous l’égide des évêques catholiques. Une « route » qui « n’a jamais été aussi parsemée d’embûches » si l’on en croit le site CAS-info, ce matin.

Les pourparlers entre représentants du pouvoir à Kinshasa et composantes de l’opposition congolaise ont repris vendredi 10 février. Et, explique le site d’information, « à l’agenda, déjà chargé, des divergences autour du mode de désignation du futur Premier ministre, est venu s’ajouter un énième point de blocage : la présidence du CNSA, le Conseil national de suivi de l’accord ». Un poste qu’était censé occuper Etienne Tshisekedi. Mais il est décédé le 1er février à Bruxelles.

« La mort de l’opposant historique ne pouvait pas tomber mieux pour la majorité au pouvoir », affirme CAS-info. Selon l’auteur de l’article, les soutiens de Joseph Kabila ont « passé les dernières semaines à “torpiller” tout processus susceptible de faire aboutir le compromis » de la Saint-Sylvestre. Toujours selon CAS-info, le décès du leader incontesté de l’opposition leur permettrait de revenir sur le mode de nomination du président du Conseil national de suivi de l’accord, voire même de revoir d’autres points de l’accord global. L’opposition, dit encore CAS-info, « ne se fait pas d’illusions sur les vraies intentions du camp adverse ».

La dépouille d’Etienne Tshisekedi est toujours à Bruxelles

« Qui va sauver Tshisekedi de sa deuxième mort ? », s’interroge Wakat Séra. « Jusqu’à sa tombe, le “Sphinx de Limété” aura fait marcher le pouvoir congolais sur une pente raide », commente le site burkinabé. « En voulant s’arroger l’organisation du rapatriement de la dépouille de “Tshitshi” et de ses obsèques, poursuit Wakat Séra, le pouvoir en place entend tirer les marrons du feu et prévenir tout débordement. Mais l’entreprise ne sera pas des plus aisées », prévient le site, qui rappelle que le parti de l’opposant historique, veut être à la manœuvre avec la famille pour les obsèques. Autre préalable posé par l’UDPS : la mise en place du gouvernement issu de l’accord du 31 décembre. Sans oublier Moïse Katumbi qui veut rentrer avec la dépouille d’Etienne Tshisekedi. Bref, conclut Wakat Séra : « sauf si l’esprit de dialogue et de conciliation prôné de son vivant par le leader prend le dessus, qui pourra lui éviter cette deuxième mort ? » Celle de faire ainsi « l’objet de surenchères politiques ».

En Centrafrique, la Minusca « tape dans la fourmilière »

La « fourmilière sélékiste » nous explique en Une Aujourd’hui au Faso. Samedi 11 février, le général Joseph Zoundeko a été tué avec certains de ses hommes pour avoir tenté de franchir l’une des lignes rouges fixées par les Nations unies. Ligne rouge qui concerne en l’occurrence l’accès à la ville de Bambari, dans le centre du pays.

C’est notamment dans cette zone de Centrafrique que « l’activisme crapuleux de l’ex-rébellion Séléka » est connu nous dit le quotidien ouagalais, qui précise que « deux groupes rebelles font le coup de feu ». Et c’est un commandant d’un des deux qui a été abattu ce samedi par les casques bleus. « Balla Keïta, le patron de la Minusca met d’abord sa sommation à exécution Mais au-delà, il a visiblement décidé de casser ces pillards et spadassins qui, depuis des années, font tout pour que l’ex Oubangui-Chari soit dans l’instabilité chronique », constate Aujourd’hui.

Le journal salue aussi « le retour de la force légale, au-delà de Bangui », même s’il regrette que ce soit par le biais l’ONU et non de l’armée centrafricaine. « Il faudra, martèle le journal burkinabé, que les FACA prennent progressivement la relève ». Ledjely.com abonde : « l’armée régulière, aujourd’hui en délitement doit être remise en marche : recrutement basé sur des critères objectifs et impartiaux ; amélioration des conditions de vie ; et, enfin, formation de qualité ». Ce sont les trois conditions fixées par le site guinéen.

L'administration Trump inquiète les défenseurs des droits humains en Afrique

C’est notamment Afrikarabia.com qui s’en fait l’écho... « Trump menace la loi sur les minerais de guerre », avertit le site d’information d’Afrique centrale. Il relaie une préoccupation de l’ONG Human Rights Watch.
En fait, la nouvelle équipe dirigeante aux Etats-Unis « envisage de suspendre la loi dite “Dodd-Franck” qui oblige les entreprises à révéler l’origine des minerais qu’elles utilisent ». Ce qui, selon l’organisation de défense des droits humains « risque d’enrichir les groupes armés », qui, rappelle Afrikarabia « pullulent encore par dizaines dans l’Est de la République démocratique du Congo ».

 

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