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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: Alep, voyage au bout de l’enfer

Publié le :

AFP
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C’est ainsi que Le Figaro résume cette opération qui s’arrête et qui reprend. Les premiers bus et ambulances ont quitté hier les quartiers est d’Alep. Mais les civils ainsi évacués n’étaient pas pour autant au bout de leurs peines. « Après un mois de bombardements intensifs, leur calvaire prenait fin. Enfin presque, car le convoi de 13 ambulances et 20 bus, après être parti du quartier d’al-Amiriya, devait passer par celui d’al-Ramoussa, aux mains du régime, avant de se diriger vers l’ouest de la province d’Alep, contrôlée par les insurgés. Mais avant de parvenir en zones rebelles, les insurgés défaits devaient parcourir 21 km de corridor sous contrôle de leur ennemi. Finalement, une heure après, les véhicules sont bien arrivés en secteur rebelle. Leur convoi, qui avançait très lentement, était précédé par des voitures du Comité international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge syrien », rapporte Le Figaro, qui fait état de quelques incidents ayant toutefois émaillé ces premières sorties. « Des ambulances auraient essuyé des tirs en provenance de positions tenues par les loyalistes, selon la protection civile, qui fait état d’un mort ».

 
De son côté, Libération prévient que cette opération d’évacuation devrait durer plusieurs jours. « Quelque 4 000 rebelles et leurs familles sont concernés », dénombre ce journal.

Qui se demande comment réagissent les dirigeants politiques à cette chute d’Alep. Et qui remarque qu’en France, leur indignation est sélective. « Fillon, Mélenchon, Le Pen : ces trois candidats à l’élection présidentielle ont en commun leur réticence, voire leur franche opposition, à la qualification de «crimes de guerre» pour désigner les massacres des populations civiles à Alep », note Libé, ils « ne se mouillent pas ».

Grèce : retraites, pensions et dépendance

En Grèce, Alexis Tsipras voulait augmenter les plus petites pensions de retraite. C’est non ! Les créanciers d’Athènes refusent. Le Premier ministre grec s’imaginait pouvoir unilatéralement décider de prendre des mesures sociales en faveur des petits retraités. « La zone euro se fâche », lance Libération. Le Premier ministre grec a eu « l’outrecuidance de consacrer 600 millions d’euros pour soutenir les pensions des petites retraites et de geler une hausse du taux de TVA initialement prévue avec les bailleurs de fonds du pays ». Mais les institutions financières internationales « se sont rappelées au bon souvenir d’Aléxis Tsípras », regrette Libé.

Des regrets ? Le mot est faible pour évoquer la réaction de L’Humanité. Le quotidien communiste se révolte carrément contre ce qu’il appelle d’une très mitterrandienne formule « le coup d’Etat permanent » des créanciers de la Grèce.

Primaires : petits meurtres entre amis

En France, alors que la primaire socialiste suit son cours, la presse française, continue de s’intéresser de près aux péripéties de ces scrutins d’un genre encore nouveau. Et elle le fait car, comme le remarque finement Les Echos, « Les Français détestent leurs responsables politiques mais sont des cœurs faciles à prendre. Ils s’emballent et se passionnent ».

Ce matin, donc, la presse ne bruisse que du revirement de Manuel Valls sur l’article 49-3 de la Constitution, que l’ex-Premier ministre, qui en a tant usé, promet à présent de supprimer.

Pour Libération, Valls, c’est « la farce de conviction ». Pour Le Figaro, l’ex-hôte de Matignon « renie son ADN ».

De son côté, le quotidien L’Opinion raconte les coulisses de la primaire de la droite. Florilège d’anecdotes qui passionnent les Français, donc, d’où j’ai extrait celle-ci : le soir du premier tour de cette primaire, Bruno Le Maire téléphone à Alain Juppé, « qui vit lui aussi une mauvaise soirée. “Alain, je voulais te dire que je vais annoncer que je voterai Fillon”. Le maire de Bordeaux lui raccroche au nez », rapporte L’Opinion.

Ou encore celle-ci : « Quelques jours plus tard, Edouard Balladur reçoit un jeune élu. Tout sourire », il lui glisse : « Alain Juppé aura mis vingt-cinq ans à me ressembler, finalement ».

Tennis : omerta sur terre battue

On en sait plus ce matin sur le scandale qui secoue la Fédération française de ce sport, le deuxième de France. Ses dirigeants avaient décidé de faire corps. C’est le site d’informations en ligne Mediapart qui publie le rapport de l’Inspection générale de la jeunesse et des sports sur ce scandale révélé au début de l’année par l’hebdomadaire Le Canard Enchaîné. Etant rappelé que Jean Gachassin, président sortant de cette fédération sportive, qui compte en effet le plus de licenciés après celle de football, pourrait bien être impliqué dans ce scandale, et notamment dans une histoire de billetterie frauduleuse au tournoi de tennis de Roland-Garros, Mediapart compare la FFT à une « sulfureuse pétaudière » et à un « bateau ivre… ».

Ce site internet révèle ainsi que c’est une « note anonyme » qui a mis les inspecteurs sur la piste de possibles trafics de billets. Et en effet, ce confrère en ligne souligne que les dirigeants de la fédération ont décidé de « procéder en interne à une amnistie concernant les trafics de billets, et de conclure entre eux – c’est la formule des rapporteurs – une sorte de “pacte de silence” ». Jean Gachassin, de son côté, a démenti toutes ces informations, complète Mediapart. Autrement dit, jeu, set, mais pas match à la FFT, pas encore…

Foot : que les gros salaires lèvent le doigt

En tout cas, chez les footballeurs, il n’y a pas match, c’est Thiago Silva le mieux payé. Un million cent mille euros (1 100 000 euros) par mois, c’est le salaire brut du capitaine du Paris Saint-Germain tel qu’estimé par le journal L’Equipe, compte non tenu des primes en tout genre qui viennent compléter cette modeste rémunération. Deuxième de cette liste publiée par le quotidien sportif, Angel Di Maria, 900 000 euros par mois, devant Edinson Cavani et Thiago Motta 800 000 euros seulement. Les six premiers de ce hit-parade plaqué-or évoluent au PSG, le septième à Monaco. Il s’agit de Radamel Falcao, qui ne perçoit que 600 000 euros par mois, et qui se classe juste devant un autre joueur du PSG, l’italien Marco Verratti et ses misérables 500 000 euros mensuels. Mais attention, Verratti n’est pas à plaindre, c’est même « Monsieur Augmentation », lance L’Equipe, puisque le salaire de ce milieu de terrain parisien a été « multiplié par treize » en quatre ans. Tout le monde ne peut en dire autant…

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