La chancelière allemande a surestimé sa capacité à gérer l’afflux de réfugiés qu’elle a suscité, avec son fameux « Wir schaffen das »… Nous y arriverons. Angela Merkel admet volontiers aujourd’hui qu’elle a été un peu optimiste. Depuis la figure protectrice de « Mutti », comme l’avaient affectueusement affublé les Allemands, a pâli. Et le résultat des élections régionales a sonné comme un avertissement. Partout, la CDU, le parti de la chancelière est en chute libre face au parti d’extrême droite AfD, l’Alternative pour l’Allemagne. Angela Merkel est affaiblie certes, mais faute d’opposition crédible, elle reste incontournable à un an des élections.Emission enregistrée au Novotel Mitte à Berlin.
Avec :
- Henrik Enderlein, directeur du bureau de Berlin de l’Institut Jacques Delors.
Plus d’infos : ici
- Sebastian Hass, assistant parlementaire de la CDU
- Sonja Giese, porte-parole de Die Linke
- Simon Dallmeier, étudiant
Et Pascal Thibaut, correspondant de RFI en Allemagne.
Son blog « L’Allemagne, hors les murs » : ici
Le + de Maria Afonso.
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