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Revue de presse Afrique

A la Une: la représentante de HRW en RDC invitée à partir

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Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.
Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende. FEDERICO SCOPPA / AFP
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Ida Sawyer était au Congo depuis 2008 rappelle, sur son site, Radio Okapi en RDC. Radio Okapi qui revient sur les conditions de ce départ : « c'est quand elle a voulu renouveler son visa que les services de migration ont refusé ».
« Certaines personnes estiment que la RDC a refusé le visa à Ida Sawyer parce qu'il y a des "choses à cacher" » poursuit la radio congolaise, qui sur son site donne la parole au porte-parole du gouvernement : « nous ne savions pas qu'elle était venue ici pour découvrir des choses qui se cacheraient » répond Lambert Mende à Okapi. Et ce dernier de poursuivre, « le gouvernement n'a pas à avoir une position particulière dans ce cas, c'est le travail de la Direction Générale des Migrations d'accorder ou de refuser le visa ».

Alors...alors la radio congolaise, sur son site, est allée prendre le pouls dans les rangs de l'opposition. « Opposition préoccupée » titre Okapi, qui a interrogé le modérateur de la Dynamique de l'opposition. Freddy Matungulu dit « ne pas comprendre l'attitude du gouvernement, qui affirme vouloir améliorer la situation des droits humains dans le pays, mais qui pose des actes contraires à cette détermination ».
« Les autorités disent qu'elles veulent faire de ce pays une démocratie mure au cœur de l'Afrique et qu'elles sont soucieuses de l'amélioration de la situation des droits humains, mais les actes posés sont aux antipodes », confie-t-il à Okapi.

Une information qui fait aussi parler en dehors de la RDC

« La chercheuse Ida Sawyer indésirable » titre le site internet Koaci.com, mais c'est le quotidien burkinabé Le Pays qui est le moins tendre avec les autorités congolaises. « Kabila se trompe de combat » titre le journal, qui évoque « un départ sur la pointe des pieds ». Pour quelles raisons, la direction générale des migrations n'a pas renouvelé son visa ? « Difficile d'y répondre » poursuit le quotidien.
En tout cas, selon le Pays, « Kabila voudrait se faire une triste publicité qu'il ne s'y serait pas pris autrement ». Le journal de Ouaga rappelle qu'Ida Sawyer « n'était pas en odeur de sainteté avec le gouvernement. Car, à maintes reprises, la dame de fer, comme l'appellent certains, n'a pas manqué de dénoncer les violations massives et répétées des droits de l'Homme » dans le pays. Le quotidien burkinabé de conclure : « en refusant de donner un visa à une activiste, considérée comme les yeux et les oreilles de la communauté internationale, le président cherche un moyen pour opprimer à huis clos ». « Il donne ainsi la preuve », termine le journal « qu'il est un petit président pour un grand pays ».

Jean Francis Bozizé en Centrafrique

« La belle épine dans le pied de Faustin Archange Touadera » titrait hier la Nouvelle Centrafrique. Jean Francis Bozizé, le fils de l'ancien président centrafricain arrêté vendredi 5 août à Bangui a été placé hier en liberté provisoire sous contrôle judiciaire.
« Le fils avant le père ? » s'interroge Aujourd'hui au Faso.
Le journal note tout de même le changement de paradigme en Centrafrique : « Si c'était au temps où les machettes faisaient la loi à Bangui, Bozizé fils aurait eu sans doute un accueil beaucoup moins chaleureux » estime le quotidien, pour qui cette mise en liberté provisoire « est la preuve  que l'Etat de droit a recouvré ses droits » en Centrafrique. « L'aura de l'ange Touadera est passé par là » poursuit Aujourd'hui au Faso. Le journal aimerait en dire autant de l'ancien président François Bozizé : « Pour ce qu'il a été, pour la fonction qu'il a occupé, Bozizé père devrait cesser d'être à l'extérieur et venir répondre devant la justice de son pays, solder éventuellement ses comptes, et pourquoi pas reprendre ses droits » conclut le quotidien.

L'avenir du Soudan du Sud en question

« Le Soudan du sud en sursis ? » s'interroge le magazine Notre Afrik dans son édito. « Plus rien ne va entre le président Salva Kiir et son vice-président, Riek Machar, engagés tous les deux dans une lutte acharnée pour le pouvoir, sur fond de guerre ethnique » note le mensuel.
La situation, poursuit l'éditorialiste « appelle chacun à un sursaut d'orgueil et de raison pour éviter le pire à des populations qui ne demandent rien d'autre qu'à vivre en paix dans un État normal. Toutes choses qui leur sont égoïstement refusées, cyniquement sacrifiées sur l'autel des intérêts personnels ».  Notre Afrik en appelle aux « protagonistes de ce drame macabre qui se joue sous nos yeux » et espère qu'ils « entendront les sifflets », ceux de la communauté internationale, « qui les appellent à s'accorder ».

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