Écouter le monde
Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d’information de RFI et plateforme participative, Écouter le monde donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d’émissions sont à écouter en podcast sur ce site, tandis que la plateforme participative et évolutive propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès sur la Carte des sons.Auteure et coordinatrice d’Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise, voix de poètes… Autant d’éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs. De leur collecte à la création d’œuvres sonores et à leur diffusion, Monica Fantini sollicite la collaboration d’artistes, de chercheurs, compositeurs, journalistes et écrivains, afin de fédérer une large communauté et de mettre en commun expériences et savoirs dans différentes approches du son. Avec l’ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l’écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s’adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d’Écouter le monde font régulièrement l’objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d’expositions, de colloques et d’événements culturels dédiés, imaginés par les auteurs de la plateforme. Tous les ans, la Bibliothèque nationale de France laisse ainsi carte blanche à Monica Fantini autour d’Écouter le monde.
Lire la suiteÉcouter le dernier épisode
-
De l’aube à la nuit – Andavadoaka
À Madagascar, au bord du canal du Mozambique, la vie va et bat en cadence douce. Jour après jour, ce village de pêcheurs se réveille au chant des oiseaux avant de s’animer du labeur des hommes. Parfois, s’élève de l’église la voix des jeunes filles en chœur. Le soir venu, la plage résonne des cris des petits footballeurs, quand les plus vieux se retrouvent pour un domino avant la nuit.21/04/202402:31 -
De l’aube à la nuit – Venise
Comment sonne Venise de l’aube à la nuit ? Les premières notes du petit matin sont données par les éboueurs : ils sonnent aux portes, récupèrent les poubelles et repartent avec leurs chariots. S’ensuivent les chants des hirondelles, les déplacements en bateaux, les traversées à pieds des sites touristiques fréquentés, puis des sites calmes et désertés, où toutes les voix résonnent.13/04/202402:35 -
Par cœur – Le poème en grec
« Le souvenir est ce qui résiste au temps », dit Ephie Raikopoulou, professeur de lettres. Dans sa langue maternelle, elle récite par cœur un poème en grec. Entremêlés, ses souvenirs tissent des liens entre l’écoute et la mémoire, entre les cultures et les langues.06/04/202402:30 -
Par cœur – La chambre noire
Quels sons nous ont marqués, que nous sommes capables d’imiter de vive voix ? Que nous reste-t-il en mémoire et pourquoi ? Le musicien et compositeur Christophe Rosenberg récite par et avec cœur les sons infimes découverts à l’adolescence dans une minuscule chambre noire.31/03/202403:08 -
Par cœur – La langue perdue
Peut-on se souvenir d’une langue inconnue ? De quoi se compose notre mémoire sonore et comment nous construit-elle ? Léa Seide se souvient d’une ritournelle, quelques mots qui chantent sa petite enfance dans sa langue maternelle perdue.24/03/202403:08 -
Les sons pour le dire – Tic-tac [Série 2/2]
Quel bruit fait le temps ? Quelle est sa cadence ? Le temps, c’est aussi une affaire de sensibilité : il s’étire, galope, s’enfuit selon les ressentis. Il est long à passer, vite passé. Composition polyphonique autour de l'onomatopée « tic-tac » et toutes ses résonances.17/03/202402:31 -
Antananarivo – Du passé au présent
Comment les sons racontent-ils une époque ? Des scènes de la vie quotidienne enregistrées dans la capitale de Madagascar en 1989 font surgir une ville en partie disparue. Si les cris des marchands du mythique marché Zoma ne sont plus que des souvenirs, il est encore possible de se promener dans la gare centrale et de croiser, à quelques heures de là, le lémurien au chant si singulier. Traversée sonore d’Antananarivo du passé au présent.10/03/202402:30 -
Dakar – Du passé au présent
Comment les sons racontent-ils une époque ? Ils deviennent tour à tour témoins du présent ou traces du passé. Certaines scènes de la vie quotidienne enregistrées dans les années 1970 à Dakar s’entendent encore aujourd’hui dans ses rues, d’autres font désormais partie de sa mémoire. Le passage du train et son sifflet ne sont plus que des souvenirs, absents de la gare ferroviaire d’aujourd’hui, complétement renouvelée. Le port de la ville est en pleine mutation, mais les Dakarois le reconnaitront encore, tout comme les gestes des sculpteurs de tam-tams dans les allées des marchés. Traversée sonore de Dakar du passé au présent03/03/202402:31 -
Au Sahel – Du passé au présent
Au Niger, dans la région du Sahel, des scènes de la vie quotidienne enregistrées dans les années 1970 se perpétuent encore aujourd’hui. Les sons du passé sont toujours présents : les chants des oiseaux au bord de la Mékrou, les éclats de voix des femmes lavant leur linge au fleuve Niger à Ségou, les coups de marteaux et le soufflet de forgerons Touaregs au marché d'Ayorou, les musiques des griots haoussa au petit marché de Niamey…25/02/202402:53 -
Paroles de poètes – La mer
Les poèmes appris par cœur surgissent en nous par bribes, à l’improviste, au hasard des rencontres, quelques mots imprimés dans la mémoire résonnent avec les sons du monde. Au fracas des vagues s’entremêle un fragment du poème Le craquement du corps fracassé. Litanies à la mémoire de Pier Paolo Pasolini de Biagio Marin.18/02/202402:31 -
La vie sonore de São Paulo
À São Paulo, au marché de Pinheiros tous les jeudis se croisent : les chanteurs de rue, les réparateurs de cocotte-minute, les affûteurs de couteaux, mais aussi les vendeurs de bananes sucrées, de foies frais et des citrons pas chers…Tous vantent leurs marchandises. C’est un concours à qui criera le plus fort.11/02/202402:30 -
Le son qui reste – Un certain rythme
Que reste-t-il de tout ce que nous entendons ? En apparence sans importance, les fragments sonores de la vie quotidienne qui s’impriment dans notre mémoire, constituent des archives de notre monde comme de celui des autres. Pour Nuria Schoenberg-Nono, les souvenirs sonores ont un rythme et une forte résonance avec sa philosophie de la vie.04/02/202402:35 -
Les voix de Sabra à Beyrouth
Au marché de Sabra, à côté des établis libanais, palestiniens et syriens, passent, s’installent et travaillent les migrants d’Éthiopie, du Sri Lanka, des Philippines et du Bangladesh. De nouvelles langues et de nouvelles voix se greffent dans un espace déjà saturé. Au marché de Sabra, les langues s’imposent par bribes. Sabra c’est Babel.28/01/202402:29 -
Portrait sonore - Le collège par ses collégiens
Comment prêter l’oreille aux sons du quotidien ? Comment raconter son territoire par les sons ? La porte claque, la sonnerie retentit, les pas crissent, les voix grouillent… Quels sons emplissent la vie d’un établissement scolaire ? Portrait sonore du collège Berthelot au Mans par ses élèves.21/01/202402:47 -
Écouter le monde à la tombée de la nuit
Comment sonne le monde ? Quels bruits bercent nos existences au crépuscule ? Au moment où l’un entend des hululements au loin sur la plaine au Venezuela, comment l’autre finit sa journée avec les oiseaux du soir sous un arbre aux Seychelles ? Quelles voix endorment les enfants au Timor et en Guyane ? Comment sonne le monde à la tombée de la nuit ?14/01/202402:30
Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d’information de RFI et plateforme participative, Écouter le monde donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d’émissions sont à écouter en podcast sur ce site, tandis que la plateforme participative et évolutive propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès sur la Carte des sons.
Auteure et coordinatrice d’Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise, voix de poètes… Autant d’éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs.
De leur collecte à la création d’œuvres sonores et à leur diffusion, Monica Fantini sollicite la collaboration d’artistes, de chercheurs, compositeurs, journalistes et écrivains, afin de fédérer une large communauté et de mettre en commun expériences et savoirs dans différentes approches du son. Avec l’ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l’écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s’adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d’Écouter le monde font régulièrement l’objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d’expositions, de colloques et d’événements culturels dédiés, imaginés par les auteurs de la plateforme. Tous les ans, la Bibliothèque nationale de France laisse ainsi carte blanche à Monica Fantini autour d’Écouter le monde.