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France / Transport

L'avenir de la compagnie Aigle Azur suspendu à un hypothétique repreneur

Les candidats à la reprise de la compagnie aérienne, qui emploie 1 150 personnes, placée en redressement judiciaire une semaine plus tôt, ont jusqu’à ce lundi 9 septembre pour déposer leurs offres.

Un Airbus A320 d'Aigle Azur atterri à l'aéroport d'Orly le 6 septembre 2019.
Un Airbus A320 d'Aigle Azur atterri à l'aéroport d'Orly le 6 septembre 2019. REUTERS/Benoit Tessier
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Après une semaine folle où Aigle Azur a connu des turbulences qui l’ont obligé à clouer tous ses avions au sol, ceux qui veulent les faire redécoller ont encore quelques heures pour déposer leurs offres de reprise.

Parmi les compagnies qui seraient intéressées, il y a Air Caraïbe, Air France, French Bee, Vueling ou encore Level. Mais il y a aussi des particuliers, comme Lionel Guérin, l’ancien PDG de Hop, l’ex-filiale d’Air France. Il a la préférence du syndicat des pilotes, car il promet une reprise complète d’Aigle Azur, alors que le syndicat CFDT préfèrerait atterrir chez Air France, mais le premier transporteur aérien français ne proposerait plutôt une reprise partielle.

Même en faillite, les 9 800 droits d’atterrissage et de décollage dont dispose Aigle Azur à Orly intéressent beaucoup les autres compagnies. Quel repreneur potentiel sera l’heureux élu parmi ceux qui déposeront une offre ? L’administrateur judiciaire devrait se prononcer rapidement.

S'il ne trouve pas de repreneur, la porte à la liquidation sera ouverte. En attendant, la journée de ce lundi sera aussi marquée par les manifestations des salariés d’Aigle Azur.

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