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Economie

G7 Finances: accompagner la bancarisation des femmes

La France a fait de la lutte contre les inégalités l'un des thèmes majeurs du G7 Finances qui se termine aujourd’hui à Chantilly dans l’Oise. Pour « rendre le capitalisme plus juste », thème officiel du G7 qui se tiendra au mois d'août à Biarritz dans le sud-ouest de la France, Paris propose une initiative concrète pour faciliter la bancarisation des femmes africaines. La fondation de Bill et Melinda Gates est chargée de mettre en œuvre ce dispositif numérique. Melinda Gates est venue en personne à Chantilly ce 18 juillet pour plaider cette cause.

Selon le rapport présenté par Melinda Gates, l'Afrique subsaharienne est la région du monde où l'accès à la banque est le plus faible.
Selon le rapport présenté par Melinda Gates, l'Afrique subsaharienne est la région du monde où l'accès à la banque est le plus faible. Getty Images
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De notre envoyée spéciale à Chantilly, Dominique Baillard

Selon le rapport présenté par Melinda Gates, l'Afrique subsaharienne est la région du monde où l'accès à la banque est le plus faible. Seulement 4 adultes sur 10 ont aujourd'hui un compte. Pour la directrice Europe de l'ONG One, Friederike Röder, qui soutient cette opération, cette faible bancarisation s'explique par une faille encore plus béante.

« Aujourd’hui, il y a près de 500 millions de personnes en Afrique qui n’ont pas de preuve officielle de leur identité, analyse-t-elle. Elles ont des problèmes pour accéder par exemple aux services de santé ou pour ouvrir un compte en banque. Elles ne peuvent pas voter. C’est une injustice très grave à la base d’autres injustices. Et elles touchent en premier lieu les femmes ».

Identité digitale

Pour sortir de cette impasse, la fondation Bill et Melinda Gates propose plusieurs pistes comme créer une identité digitale qui pourrait être attribuée de la ville à la brousse, en passant par Internet, à un coût assez modique.

L'autre enjeu est réglementaire. Il faudrait que les opérateurs de téléphonie mobile développent des plateformes communes pour fluidifier les transferts et que les pays harmonisent leur législation. Une centaine de millions de dollars suffirait à financer la mise en place de ces dispositifs coordonnés par la fondation et la Banque mondiale.

Sa réalisation dépend maintenant de la générosité des sept pays les plus riches de la planète, l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni.

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