Accéder au contenu principal
Économie

L'effet «gilets jaunes» pèse sur le tourisme hexagonal

Alors que l'année 2018 a été un bon cru pour la fréquentation touristique en France, le début de l'année 2019 s'avère moins bon. En cause : les manifestations violentes à répétition. Les événements font peur aux touristes qui préfèrent éviter la France au profit d'autres destinations. Un vrai manque à gagner pour le secteur du tourisme.

Selon des chiffres publiés le 9 mai par l'Insee, l'activité touristique en France est en recul, pénalisée les manifestations violentes à répétition au 1er trimestre.
Selon des chiffres publiés le 9 mai par l'Insee, l'activité touristique en France est en recul, pénalisée les manifestations violentes à répétition au 1er trimestre. Getty Images
Publicité

Le mouvement des « gilets jaunes » et les violences survenues dans les rues depuis novembre en France ont eu des conséquences sur le tourisme. C'est ce qu'explique l'Insee, l'Institut des études économiques, pour expliquer les chiffres publiés dans son rapport, le jeudi 9 mai. Alors que les résultats pour 2018 étaient bons, ceux des premiers mois de 2019 le sont beaucoup moins. 

Sur l'ensemble du territoire, la baisse est significative et concerne à la fois les touristes étrangers et français. Sur les trois premiers mois de l'année, la fréquentation des hébergements collectifs touristiques  a baissé de 2,5% sur le territoire, comparé à la même période de 2018.

En Île-de-France surtout, les nuitées hôtelières diminuent nettement (-4,6%). Seuls les hôtels haut de gamme, 4 et 5 étoiles, tirent leur épingle du jeu avec une fréquentation stable. L'attractivité des domaines skiables français par les étrangers reste toutefois bonne (+4,2%).

La France véhicule des images de violence sur fond de manifestations et de saccages à Paris. Tout cela a dissuadé une partie des clientèles, et notamment des clientèles à fort pouvoir d’achat, de venir dans l’Hexagone.

01:04

Les explications de Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme

RFI

Les manifestations ont dissuadé un partie de la clientèle, notamment à fort pouvoir d'achat, de venir dans l'Hexagone, explique Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme : « Cela s’est traduit par une baisse de 5% au global sur le premier trimestre de la clientèle étrangère, une baisse de 10% de la clientèle lointaine. Sauf que cette clientèle de long-courrier est une clientèle qui dépense le plus, et la baisse de cette clientèle lointaine a un impact de 15% de baisse de la dépense des étrangers dans l’Hexagone ».

► Consulter le rapport de l'Insee

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.