France: Force ouvrière promet une «remise à plat» de ses règles de rémunération
Le syndicat Force ouvrière tente de sortir de la crise dans laquelle il est plongé depuis la démission de son secrétaire général, il y a un mois. La confédération a été aussi visée par une série d'articles épinglant le syndicat pour ces notes de frais et son déficit. Dans un droit de réponse adressé au journal Le Parisien et à Marianne, qui ont publié ces articles, FO promet une remise à plat des règles de rémunération de ses dirigeants et de leurs notes de frais.
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Dans sa lettre, FO rectifie les informations parues dans la presse qu'elle juge « partielles et erronées ». Dans un article publié lundi dernier Le Parisien a assuré que les dirigeants de FO ont présenté l'an dernier plus de 388 000 euros de notes de frais.
Le quotidien a constaté aussi que Jean-Claude Mailly, à la tête de FO de 2004 à 2018, a touché en 2017 une rémunération annuelle brute de plus de 100 000 euros. Dans son droit de réponse, le syndicat déclare que le salaire de son ancien secrétaire général n'était que de 6 000 euros nets par mois.
De son côté, Marianne a épinglé le fonctionnement du centre de formation des militants syndicaux qui a vu son budget augmenté de 1 million d'euros. Ce à quoi la confédération répond que ce centre n'est pas une boîte noire du syndicat.
FO soutient que sa situation n'est pas déficitaire et que toutes les notes de frais sont justifiées. Toutefois, les modalités et les règles de rémunération ainsi que des défraiements seront désormais mises à plat et actualisées.
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