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Etats-Unis / Patrimoine

Objets du «Titanic» aux enchères: razzia de fonds spéculatifs américains

Il y a 116 ans, le Titanic sombrait en plein milieu de l'Atlantique Nord. Ce paquebot, entré dans la légende, a coulé après avoir quitté l'Angleterre pour New York. Un premier et dernier voyage qui en un siècle a fasciné les historiens, les cinéastes (on se souvient du succès mondial du film Titanic de James Cameron), mais aussi les collectionneurs. Les objets qui ont survécu au naufrage continuent de s'arracher. Trois fonds d'investissements américains sont en train de mettre la main sur 5 500 objets repêchés dans l'épave du navire, au grand dam d'un groupe de musées dont l'offre était inférieure.

Financé par un milliardaire australien, le «Titanic II», une réplique bluffante du célèbre paquebot transatlantique coulé en 1912.
Financé par un milliardaire australien, le «Titanic II», une réplique bluffante du célèbre paquebot transatlantique coulé en 1912. REUTERS/Blue Star Line/Handout
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19,2 millions de dollars, c'est 300 000 de moins que ce qu'ont mis sur la table les trois fonds d'investissement américains Apollo Global Management, Alta Fundamental Advisers et PacBridge Capital Partners. Une incursion des fonds spéculatifs dans le marché de l'art qui n'a plus rien d'étonnant en ces temps où toute valeur refuge est prisée.

Mais on parle d'un patrimoine de 5 500 objets qui font rêver le public. Chaque année, le musée consacré à l'épopée du Titanic attire 800 000 personnes en Irlande du Nord.

Les enchérisseurs concurrents, un consortium composé notamment de musées britanniques et de la fondation du réalisateur James Cameron, espéraient mettre la main sur ces artefacts qui témoignent admirablement d'une époque courte, mais très riche culturellement : l'ère édouardienne.

Chapeaux haut-de-forme des voyageurs de première classe, chapeaux melon des hommes logeant dans les étages inférieurs forment un panorama social de l'époque. Alors qu'un angelot en bronze, qui trônait autrefois sur le somptueux escalier du Titanic, renvoie à l'objet de décor de loin le plus célèbre du navire.

Mais les fonds d'investissement pressentis pour remporter la mise n'ont pas détaillé quel usage ils feraient de ces objets, notamment s'ils en feront d'une manière ou d'une autre profiter les nostalgiques.

(Re) lire : La reconstruction du Titanic: le projet mégalomaniaque d’un milliardaire australien

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