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France / Transports

France: les «cars Macron», grands gagnants de la grève des cheminots

Avec la grève et les départs en vacances, l'appel à cesser le travail lancé par la CGT et SUD, toujours mobilisés contre la réforme ferroviaire, a perturbé vendredi 6 juillet le trafic SNCF. Le mouvement se poursuit ce samedi, jour de grands départs en vacances d'été, et faute de trains, les Français se ruent vers les « cars Macron ».

La filiale de la SNCF Ouibus a gagné 170 000 nouveaux usagers depuis le début de la grève des cheminots.
La filiale de la SNCF Ouibus a gagné 170 000 nouveaux usagers depuis le début de la grève des cheminots. KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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Depuis leur lancement en 2015, les « cars Macron » connaissent un succès grandissant. Près de 1,8 million de personnes voyagent désormais en bus. La grève des cheminots, ces derniers mois, a été du pain bénit. Ouibus, filiale de la SNCF, a ainsi gagné 170 000 nouveaux clients et beaucoup sont conquis.

« Le prix est beaucoup moins important que celui des trains de la SNCF, et il y a moins de problème de retard et d’annulation. Le rapport qualité / prix est très intéressant. Je prenais déjà des bus avant, mais il est clair que ça m’encourage encore plus à les prendre », explique un voyageur.

D'autres, estiment cependant que ce n'est pas le moyen de transport le plus confortable. « Souvent, ce sont des voyages qui sont quand même assez longs, plus longs que le train. Et souvent, c’est sur un espace qui est vachement réduit ». En cette période de grève, c'est souvent par défaut que les usagers se tournent vers les cars. « On va dire que ce n’est pas le meilleur, on n’a pas le choix », témoigne un autre usager.

Les prix augmentent et les places deviennent rares

Pour le directeur général de Ouibus, Roland de Barbentane, si les prix ont augmenté ces derniers temps, c'est parce que les places deviennent rares. « Pendant la grève nous sommes restés sur la même grille de prix, après, comme les bus étaient un petit peu plus pleins, ça a fait des prix un peu plus élevés. »

Avec la hausse de la demande pendant les grandes vacances, Ouibus a augmenté le nombre de bus et développé des offres pour l'été. « Nous allons desservir 80 destinations plage et 18 festivals. On va mettre des renforts pour pouvoir répondre à la demande », affirme Roland de Barbentane.

Trois compagnies se partagent aujourd’hui le marché - toujours déficitaire - des autocars interurbains, libéralisé à l'été 2015 par l'alors ministre de l'Economie Emmanuel Macron : l'allemand FlixBus, Isilines (filiale de Transdev) et Ouibus, filiale de la SNCF.

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