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France: les VTC en faveur d’un tarif minimum pour les courses

Les chauffeurs de VTC ont entamé une grève « illimitée » aux alentours de certains aéroports et gares afin d'obtenir un tarif minimum pour les courses qu'ils effectuent. La mission de réflexion engagée par le gouvernement sur ce thème leur parait bien lente.

Les chauffeurs français d'Uber s'étaient déjà mis en grève pour réclamer une hausse de leurs revenus le 15 décembre 2016.
Les chauffeurs français d'Uber s'étaient déjà mis en grève pour réclamer une hausse de leurs revenus le 15 décembre 2016. ALAIN JOCARD / AFP
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Certaines courses rapportent à peine 4,50 euros, se plaignent les chauffeurs des véhicules liés à des plateformes comme Uber. Les tarifs pratiqués par ces plateformes, la commission qu'elles prennent et les frais liés aux véhicules amputent le tiers du revenu des chauffeurs, affirment leurs représentants syndicaux. L'Union des VTC à l'origine de ce mouvement et liée à la CFDT revendique un plancher de 12 euros la course, plus 2 euros de prise en charge ainsi qu'une tarification au kilomètre et à la minute.

Les tarifs des VTC et des taxis se rapprocheraient

Une réflexion sur cette question a été engagée début décembre aux ministères des Transports et des Affaires sociales et les grévistes sont impatients qu'on les consulte et que des décisions soient prises. Toutefois si ces revendications aboutissaient les tarifs des VTC se rapprocheraient sensiblement de ceux actuellement pratiqués par les taxis. Or, les plateformes ont justement basé leur modèle économique sur des prix bas très attractifs pour le consommateur. Perdre des clients habitués aux VTC qui reviendraient vers les taxis classiques serait alors contre-productif, soulignent des responsables de plateformes VTC.

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