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Piratage

Cyberattaque: les données de 57 millions d'utilisateurs d'Uber piratées

Uber est de nouveau au cœur d’un scandale. Le géant des VTC, les véhicules de tourisme avec chauffeur, aurait acheté le silence de hackers pour 100 000 dollars. Des hackers qui ont piraté l'année dernière les données de millions d'utilisateurs et de chauffeurs Uber à travers le monde.

Uber est soupçonné d'avoir versé 100 000 dollars à des hackers qui ont piraté les données de millions d'utilisateurs.
Uber est soupçonné d'avoir versé 100 000 dollars à des hackers qui ont piraté les données de millions d'utilisateurs. REUTERS/Hannah McKay
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Les noms, les adresses électroniques et les numéros de portables de 57 millions d'utilisateurs Uber dans le monde ont été piratés, de même que les numéros de permis de conduire de 600 000 chauffeurs.

En revanche, les numéros de cartes ou de comptes bancaires n'auraient pas été volés, selon le nouveau patron d'Uber. Dara Khosrowshahi affirme n'avoir découvert ce piratage que récemment et que les deux hackers ont été identifiés.

Ils ne feraient pas partie de l'entreprise et se seraient engagés à détruire les informations qu'ils ont dérobées. Quant au versement éventuel, par le groupe, de 100 000 dollars pour acheter leur silence, la direction s’est pour le moment refusée à tout commentaire.

En cachant ce vol, Uber pourrait avoir enfreint des dizaines de lois américaines qui imposent aux entreprises d'informer leurs utilisateurs en cas de fuite d'informations sensibles. Le procureur général de l'Etat de New York a déjà annoncé l'ouverture d'une enquête, rapporte notre correspondante sur place, Marie Bourreau.

Mauvaise réputation

Quoi qu'il en soit, ce scandale est un nouveau coup dur pour l'image du géant des VTC. Il y a déjà des accusations de harcèlement sexuel au sein de l'entreprise, de soupçons de management violent de la part de Travis Kalanick, fondateur d'Uber, et des vols de brevets industriels.

En poste depuis trois mois, le nouveau PDG n'aura pas eu le temps de savourer les dernières bonnes nouvelles : l'entrée au capital de l'entreprise de Softbank, le numéro un des télécoms au Japon.

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