Accéder au contenu principal
France / Distribution

Tati: Gifi désigné comme repreneur, 1428 emplois sauvés

Le tribunal de Bobigny a choisi ce lundi 26 juin l’offre de Gifi pour la reprise de Tati et des trois autres enseignes en difficulté d’Agora Distribution. C'est celle que soutenait l’intersyndicale, car elle sauve le plus d'emplois et une centaine de magasins.

109 magasins Tati sur 140 sont repris, dont l'emblématique de Barbès à Paris.
109 magasins Tati sur 140 sont repris, dont l'emblématique de Barbès à Paris. REUTERS/Charles Platiau
Publicité

A l’annonce du verdict, les syndicalistes poussent un cri de joie. Pour les avocats, qui ont plaidé pour qu’un maximum d’emplois soit sauvé, c’est un soulagement. « C’est non seulement un soulagement, mais c’est aussi une grande satisfaction, se réjouit Thomas Hollande, l'avocat des salariés de Vetura, un des exploitants de Tati. Cette offre était soutenue dès le départ par les représentants du personnel, car elle était la seule à permettre le maintien de l’enseigne Tati. Cette offre va permettre de reprendre près de 85 % de l’effectif, ce qui était inespéré au moment de l’ouverture de la procédure de redressement judiciaire. »

Gifi, propriété de Philippe Ginestet, reprend 1 428 emplois sur les 1 700 que compte le groupe Agora, dont Tati dépend. « Si le juge avait décidé que le consortium reprenait, mon magasin fermait. Et là, Gifi nous a sauvés. Mon magasin va rester ouvert. C’est 15 emplois sauvés dans mon magasin », clame Fouzia Bekhedda, déléguée UNSA Tati. 109 magasins sur 140 sont repris. Ils porteront la marque Tati au vichy rose et blanc. Une victoire là aussi pour les salariés, qui tiennent à leur enseigne historique.

Il y aura malgré tout entre 260 et 280 licenciements. Un moindre mal, car l'autre repreneur en lice, un consortium de plusieurs enseignes dont La Foir'Fouille, prévoyait jusqu'à 600 licenciements. Gifi prévoit de reclasser plusieurs personnes, mais pas tout le monde. « On va aider les salariés qui ne sont pas repris, on va essayer d’aller les voir et discuter avec eux pour les soutenir. Même si je sais qu’ils ont un bon PSE (plan de sauvegarde de l’emploi, ndlr) pour les aider à repartir. Et si des postes s’ouvrent, les salariés de Tati seront prioritaires », indique Tahar Benslimani, délégué CFDT.

Un plan social d'un total de 5 millions d'euros sur deux ans est censé leur permettre de financer une formation, voire une création d'entreprise. Mais après ce délai de deux ans, c'est la grande inconnue. L'avocat des salariés de Tati a averti qu'il resterait vigilant.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.