Le secteur aérien civil mondial se porte bien
Les principaux acteurs du transport aérien sont réunis lundi 5 et mardi 6 juin à Cancun, au Mexique. 250 compagnies de l'Association internationale du transport aérien (IATA) vont se pencher sur les perceptives du secteur. En particulier, les questions de sécurité et l'impact des interdictions américaines et britanniques de transporter des ordinateurs et tablettes en cabine pour les vols en provenance de huit pays arabes et de la Turquie. A part cela, l'industrie se porte bien. C'est ce que déclare en tout cas en amont son président, le Français Alexandre de Juniac.
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Les bénéfices du secteur devraient comme l'an passé être élevés cette année. En 2016, le secteur a enregistré des bénéfices nets record de 35,6 milliards de dollars. Il est vrai que le transport aérien traverse les années les plus lucratives de son histoire. Le nombre de passagers aériens a atteint en 2016, 3,8 milliards de personnes. Il devrait doubler dans 20 ans, selon la IATA.
Le secteur tire profit du dynamisme économique et démographique des pays en développement. Parmi les dix destinations les plus en croissance, sept se trouvent en Asie. Les meilleurs résultats financiers ont été enregistrés par les compagnies actives en Amérique du Nord.
Une bonne dynamique que les compagnies souhaiteraient à tout prix préserver. Voilà pourquoi elles plaideront à nouveau pour que l'interdiction des gros appareils électroniques, actuellement en vigueur pour les voyageurs en provenance de sept pays à majorité musulmane, ne s'étende pas au continent européen.
Si l'interdiction était étendue, la IATA estime que 390 vols par jour seraient affectés entraînant un manque à gagner d'un milliard de dollars par an, selon les estimations des compagnies.
► A (re) : Transport aérien: pourquoi interdire les ordinateurs et tablettes en cabine?
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