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FMI

Le FMI revoit à la hausse ses prévisions de croissance mondiale pour 2017

Le Fonds monétaire international a publié mardi 18 avril ses prévisions pour l'économie mondiale en 2017. Il prévoit une légère hausse et relève ainsi à 3,5%, contre 3,4% auparavant, ses attentes pour cette année. En revanche l’institution financière internationale est moins optimiste à moyen terme à cause des tendances protectionnistes.

La patronne du FMI, Christine Lagarde, le 10 avril 2017, à Berlin.
La patronne du FMI, Christine Lagarde, le 10 avril 2017, à Berlin. REUTERS/Hannibal Hanschke
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Pour la première fois depuis deux ans, le FMI revoit à la hausse ses prévisions de croissance mondiale. Certes il s’agit d’une légère progression, 0,1% pour l’année en cours. Mais le fonds monétaire se montre optimiste en raison de l’accélération de l’activité économique dans toutes les zones du monde, et plus particulièrement dans les pays riches.

La zone euro va mieux : le FMI prévoit pour 2017 une progression du PIB de 1,7%, ce que la région n'avait pas connu depuis la crise de 2008. Quant aux Etats-Unis, le FMI maintient toujours sa prévision élevée à 2,3%. L’institution basée à Washington croit en un rebond de l’activité après les promesses du président Donald Trump en faveur d’un gigantesque plan d’investissements dans les infrastructures.

En revanche, en moyen terme, le fonds monétaire est peu optimiste en raison des menaces d’une guerre commerciale alimentée par des politiques protectionnistes défendues notamment aux Etats-Unis.

Le Brexit et l'élection présidentielle en France, où plusieurs candidats défendent des thèses antimondialisation, suscitent également des inquiétudes.


■ Légère reprise de la croissance en Afrique

Le Fonds monétaire international table sur une croissance de 2,6% en Afrique subsaharienne. Une bonne nouvelle pour le continent alors que son PIB n'a augmenté que de 1,4% l'année dernière. Sa plus faible croissance depuis 6 ans. Les perspectives s'améliorent donc, grâce notamment à une légère reprise dans les pays moteurs du continent.

Afrique du Sud, Nigeria, Angola, les trois premières économies d'Afrique subsaharienne reprendront des couleurs cette année. Le Nigeria devrait sortir de la récession grâce à une meilleure production de pétrole et une reprise du secteur agricole. L'Angola, quant à lui, pourra compter sur la diversification amorcée de son économie.

Les deux premiers producteurs de pétrole du continent ont terriblement souffert de la chute des cours de l'or noir, dont le Nigeria par exemple tire les deux tiers de ses revenus. Son économie a reculé d'1,6% l'année dernière, alors que celle de l'Angola a stagné.

L'Afrique du Sud, quant à elle, bénéficiera du rebond des prix des matières premières, et surtout de la fin de la sécheresse. L'année dernière, le phénomène climatique El Nino a porté un coup très dur, à la première économie du continent.

Une lueur d'espoir donc, mais qui reste fragile. Les incertitudes politiques et les pannes d'électricité plombent les perspectives sud-africaines. La politique monétaire volatile du Nigeria et de l'Angola risque de provoquer une inflation à deux chiffres. Le FMI prévient : ces trois économies ont besoin de réformes de fond si elles veulent améliorer durablement leurs performances.

→ A (re) lire : [Chronique] L'Afrique du Sud et le Nigeria, deux géants en défiance

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