Grèce: Moscovici à Athènes pour encourager l’austérité
Le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici se rend lundi 28 novembre en Grèce pour inciter le gouvernement à prendre une nouvelle série de mesures d'austérité. Cela permettrait en contrepartie aux ministres des Finances de la zone euro d'envisager un allégement de la dette. Mais les Grecs résistent.
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Pour pierre Moscovici, la Grèce est enfin prête à tourner la page de la crise qui dure depuis 2010. Un accord avec les créanciers européens et le FMI sur un nouveau train de mesures de redressement des finances publiques est à portée de main.
Et si cet accord intervient dans les prochains jours, les ministres des Finances de la zone euro pourraient envisager, lors de leur réunion du 5 décembre, un allégement de la dette publique.
Toutefois les mesures d'austérité exigées une fois encore du gouvernement Tsipras, en contrepartie de la poursuite de l'aide européenne, portent sur une réforme du droit du travail, afin de faciliter les licenciements, une hausse des taxes sur les voitures les carburants, la téléphonie, le tabac ou le café, et des réductions supplémentaires des salaires et des retraites de la fonction publique.
Ce nouveau tour de vis passe mal. La Grèce était paralysée jeudi dernier par une grève du secteur public et le 8 décembre, c'est le secteur privé qui est appelé à manifester contre la poursuite de l'austérité.
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