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Oman / Bahreïn / Pétrôle

Les pays pétroliers du Golfe dans le viseur des agences de notation

Moody's a abaissé la note de deux pays du Golfe : Oman et Bahreïn. En cause : la répercussion sur leurs économies de la chute des cours du pétrole. Les autres pays de la région sont placés sous « surveillance » par cette agence de notation.

Installation pétrolière en Arabie Saoudite.
Installation pétrolière en Arabie Saoudite. Getty images
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Bahreïn, pays où le pétrole et le gaz représentent les trois quarts des exportations et 86% des recettes budgétaires, est abaissé d'un cran par Moody's.

Autre pays à être touché par une baisse de sa note : Oman, qui est rétrogradé de deux crans, car pour ce pays les hydrocarbures représentent 90% des recettes budgétaires.

L’agence de notation américaine explique son verdict par l'impact de la baisse importante et continue du prix du pétrole. Un pétrole qu'elle prévoit à 33 dollars le baril cette année, 38 dollars le baril en 2017 et une remontée à 48 dollars le baril en 2019.

→ A (RE)LIRE : Chute des prix du pétrole: les pays producteurs fortement impactés

Le mois dernier et pour les mêmes raisons, Moody’s avait dégradé la note de l’Arabie saoudite et se réserve d'en faire autant prochainement pour les Émirats Arabes Unis, le Koweït et le Qatar.

Cette appréciation négative est aussi celle de Standard and Poor's. L’agence de notation a abaissé mi-février de deux crans la note de l’Arabie saoudite, celle de Bahreïn, d’Oman et du Kazakhstan. Oman est désormais tombé en catégorie spéculative pour Standard and Poor's.

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