Accéder au contenu principal
Chine / Corruption

Chine: la lutte anticorruption semble n'avoir aucune limite

Un haut dirigeant de Dongfeng, le deuxième constructeur automobile chinois, fait l'objet d’une enquête pour corruption. Les révélations d'affaires dans lesquelles des pots-de-vin sont échangés contre la conclusion de contrats se multiplient en Chine. Et elles se soldent parfois par de lourdes condamnations.

Entrée de l'entreprise Dongfeng.
Entrée de l'entreprise Dongfeng. DR 中文网络照片
Publicité

En Chine, la lutte anti-corruption semble n'épargner aucun secteur. C'est cette fois un haut dirigeant de Dongfeng, le constructeur automobile allié avec de nombreux partenaires étrangers dont les français PSA et Renault, qui fait l'objet d'une enquête. Il est soupçonné d'avoir touché des pots-de-vin.

Détournement de fonds publics

Des cadres d'une co-entreprise créée avec Volkswagen par le chinois FAW sont également sous les feux de la justice. Une enquête sur un dirigeant de l'entreprise de téléphonie China Unicom vient également d'être lancée. Un vaste scandale a aussi touché l'armée chinoise où corruption et détournement de fonds publics atteindraient 4 milliards d'euros.

Pourchasser les « tigres » et les « mouches »

Fin 2012, le président chinois Xi jinping a lancé une campagne contre la corruption promettant de pourchasser autant les « tigres » que les « mouches ». Et, de fait, dans le secteur des appels d'offres liés au transport ferroviaire une femme d'affaires qui avait versé des pots-de-vin a été condamnée à vingt ans de prison et le ministre corrompu encourt la prison à vie. Prison à perpétuité, c'est également la peine visant un ancien responsable de l'organe chinois de planification économique.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.