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OMC

L'OMC traverse une crise extrêmement grave, selon son directeur

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) traverse la crise la plus grave depuis sa création, estime son directeur général, le Brésilien Roberto Azevedo. L'opposition de l'Inde à l'accord conclu à Bali fin 2013 paralyse l'institution.

Le directeur général de l'OMC Roberto Azevedo, en septembre 2013.
Le directeur général de l'OMC Roberto Azevedo, en septembre 2013. Reuters
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L'OMC est paralysée depuis qu'en juillet dernier, l'Inde a finalement reculé devant l'adoption de l'accord difficilement conclu à Bali en décembre 2013. L'accord sur la libéralisation des échanges commerciaux internationaux est donc dans l'impasse et le directeur général de l'OMC, Roberto Azevedo, s'en est amèrement plaint à Pékin avant l'ouverture du sommet des Etats d'Asie-Pacifique. Roberto Azevedo compte bien mettre l'accent sur cette situation une fois encore la semaine prochaine, au sommet des dirigeants du G20, en Australie.

Aides aux agriculteurs

Les 160 pays membres de l'OMC s'étaient mis d'accord à Bali pour simplifier les règles du commerce international et notamment alléger les procédures douanières. Mais l'Inde a craint que les aides financières qu'elle entend continuer à verser à ses agriculteurs ne soient remises en cause. Les discussions pour tenter de faire avancer la question sont au point mort. L'OMC traverse donc, selon son directeur général, sa plus grave crise en 20 ans d'existence. Déjà, le prédécesseur de Roberto Azevedo, le Français Pascal Lamy, avait été confronté au blocage des négociations du cycle de Doha, ouvertes en 2001.

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