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Culture

[Reportage] Collecte solidaire au Panthéon pour Bibliothèques sans frontières

L'association Bibliothèques sans Frontières a transformé le Panthéon à Paris en grande bibliothèque cette fin de semaine. L'objectif : inciter le public à donner des livres pour permettre l'accès aux savoirs et à la culture partout dans le monde. Un ouvrage apporté était échangé contre une entrée gratuite pour visiter le Panthéon. 

Bibliothèques sans frontières a vocation à réduire les inégalités d’accès à l’éducation et à l’information.
Bibliothèques sans frontières a vocation à réduire les inégalités d’accès à l’éducation et à l’information. Getty Images
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Certains visiteurs apportent un livre, d’autres des sacs entiers.

Jérémy Lachal, directeur de Bibliothèques sans Frontières, nous explique à qui ils sont destinés : « En France, par exemple, on équipe les hôtels sociaux du Samu social autour de Paris. On envoie aussi des livres dans des bibliothèques à l’international, mais en prenant toujours garde de faire attention à ne pas venir trop concurrencer les filières du livre local.

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Donc on envoie des livres, mais on essaie toujours, aussi, d’acheter auprès des éditeurs locaux. Et c’est pour cette raison que, quand les gens viennent nous donner leurs livres on leur dit toujours : Vous savez, vous allez donner une seconde vie à votre livre et votre livre va peut-être partir pour devenir un don, mais aussi, peut-être, qu'il sera revendu sur le marché de l’occasion en France. Et à travers les revenus de cette revente, on pourra acheter des livres aux éditeurs locaux dans les pays dans lesquels on travaille ».

L’association travaille dans cinquante pays, en majorité africains.

Nourrir aussi l'esprit

Pierre, qui vient de donner un classique de l'auteur russe Fiodor Dostoïevski, est ravi de l’initiative : « Souvent, on donne accès, d’abord, à des choses qui permettent aux gens d’avoir une vie stable et normale : accès aux soins, à la nourriture, à un toit… on pense peut-être, effectivement, moins souvent à la culture, parce que c’est moins considéré comme essentiel à la survie.

Mais l’esprit humain a besoin de ça pour survivre. Donc, même si le corps vit, il faut aussi faire vivre l’esprit ».

Lors de la précédente édition, 8 000 livres avaient été collectés, un nombre qui devrait être dépassé cette année.

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