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Cinéma

«Amin», le quotidien d’un immigré sénégalais en France

Ce mercredi 3 octobre sort un film qui a fait sensation au dernier Festival de Cannes. « Amin », du réalisateur français Philippe Faucon, est fort et sensible, le portrait d’un travailleur immigré sénégalais qui a laissé femme et enfants au pays pour travailler en banlieue parisienne, sur des chantiers.

Moustapha Mbengue dans « Amin » de Philippe Faucon.
Moustapha Mbengue dans « Amin » de Philippe Faucon. Pyramide Distribution
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Depuis ses tout premiers films, dans les années 1990, Philippe Faucon dessine le portrait des immigrés de France, ces hommes et ces femmes tiraillés entre deux pays, deux origines, deux cultures.

Dans son nouveau film Amin, le cinéaste, né lui-même au Maroc, d'un père français et d'une mère espagnole, raconte le quotidien d’un travailleur sénégalais : « C’est abordé en considérant l’ensemble des pôles qui font d’une vie un parcours d’immigration, explique Philippe Faucon. C’est-à-dire les gens qu’on quitte, dont on est séparés, et puis le pays où l’on se retrouve mener une vie faite de solitudes et d’éloignement des gens qu’on a quittés. »

Amin est un film doux sur un sujet dur. Son interprète, Moustapha Mbemgue, est un acteur non professionnel : son regard, ses silences, sa présence, sont le pôle magnétique de ce film magnifique qui parle des immigrés au singulier et rend hommage à la beauté de tout être et de tout destin, aussi petit soit-il.

► Lire aussi : Le Prix RFI Théâtre 2018 décerné à Sedjro Giovanni Houansou (Bénin), rfi, 30/9/2018

► Lire aussi : «Et toujours nous marcherons», les sans-papiers se racontent en polar, rfi, 2/3/2018

► Écouter aussi notre Rendez-vous Culture dédié au film Amin, rfi, 3/10/2018

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