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Festival d’Avignon / Ça va, ça va le monde / RDC

Lecture RFI à Avignon: «Que ta volonté soit Kin», de Sinzo Aanza (RDC)

« Que ta volonté soit Kin » est l’histoire d’une femme qui exige d’être aimée au milieu de la fureur d’une ville… ». L’auteur congolais Sinzo Aanza présente ce lundi 16 juillet à 11h au Festival d’Avignon cette lecture dans le cadre du cycle Ça va, ça va le monde !, organisé par RFI, jusqu’au 19 juillet dans le jardin de la rue Mons. Entrée libre.

Sinzo Aanza, auteur de «Que ta volonté soit Kin».
Sinzo Aanza, auteur de «Que ta volonté soit Kin». DR
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Une histoire s’écrit dans une rue de Kinshasa, sur le trottoir de cette rue plus précisément, et c’est une histoire d’amour, tel qu’on désire l’amour, tel qu’on désire aimer ou être aimé, embrasser ou se blottir dans les bras d’un homme, dans les bras d’une femme, dans les bras d’une ville qui se dissipe, bavarde, jure, gronde, tape du pied, espère, attend, tape du pied encore… Cette pièce est l’histoire d’une femme qui exige d’être aimée au milieu de la fureur d’une ville dont les ombres et les mirages se font chair afin de porter le désir et de rendre possibles le rêve de l’amour et l’amour du rêve.

Sinzo Aanza est un jeune auteur congolais dont la pratique se tourne progressivement vers le champ de l’art contemporain. Sa plume, à la fois poétique et irrévérente, questionne la situation politique en République Démocratique du Congo, ainsi que l’image construite de ce pays qui « appartient aux investisseurs depuis toujours, étrangers de préférence ».

L’exploitation des ressources naturelles, la représentation des identités nationales et les dérives de celles-ci, ou encore la construction de l’image du Congo depuis l’époque coloniale sont des thèmes qui nourrissent aussi bien ses œuvres visuelles que littéraires.

Son premier roman Généalogie d’une banalité (2015) aborde la richesse minière du Congo à travers un récit à la fois absurde et lucide. En 2017, Sinzo Aanza est en résidence au centre d’art bruxellois Wiels, où il amorce l’installation Projet d’attentat contre l’image ? qui sera par la suite exposée à la Biennale de Lyon. Aux Rencontres de la photographie d’Arles, il est présenté cette année par la galerie Imane Farés pour concourir au Nouveau Prix Découverte

Le cycle « Ça va, ça va le monde ! » est coordonné par Pascal Paradou, adjoint à la directrice de RFI en charge des opérations culturelles et de la Francophonie, et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel dont la compagnie (e)utopia participe à la production avec le soutien de Wallonie Bruxelles International. Il bénéficie aussi du soutien de la SACD dans le cadre de son action culturelle radiophonique et de l’attention précieuse de l’Institut Français.

Au Festival d’Avignon, les lectures «Ça va, ça va le monde!» sont à écouter tous les matins entre 11h et 12h dans le Jardin de la rue de Mons et puis sur les ondes de la radio mondiale, tous les dimanches, du 29 juillet au 2 septembre à 12h10. Le cycle est coordonné par Pascal Paradou, adjoint à la directrice de RFI en charge des opérations culturelles et de la Francophonie.

SAMEDI 14 JUILLET 2018 :
« La poupée barbue », d’Edouard Elvis Bvouma (Cameroun), Prix Théâtre RFI 2017.
Lu par Charlotte Ntamack et Wilfried Manzanza (batterie).
Dirigé et mis en scène par Armel Roussel.
Diffusion sur l’antenne de RFI : dimanche 29 juillet à 12h10.

DIMANCHE 15 JUILLET 2018 :
« Les cinq fois où j’ai vu mon père », de Guy Regis Junior (Haïti)
Sur une proposition du Festival des Francophonies en Limousin.
Lu par Thomas Dubot et Caroline Berliner.
Création sonore : Pierre-Alexandre Lampert.
Dirigé et mis en scène par Armel Roussel.
Diffusion sur l’antenne de RFI : dimanche 5 août à 12h10.

LUNDI 16 JUILLET 2018 :
« Que ta volonté soit Kin », de Sinzo Aanza (République démocratique du Congo).
Lu par Tom Adjibi, Jessica Fanhan et Consolate Siperius.
Création sonore : Pierre-Alexandre Lampert.
Dirigé et mis en scène par Armel Roussel.
Diffusion sur l’antenne de RFI : dimanche 12 août à 12h10.

MARDI 17 JUILLET 2018 :
« Retour de Kigali », de Mandali Léon Athanase, Désiré Bigirimana, Amélie Durand, Elitza Gueorguieva, Jean Delacroix Hakizimana, Aimée Ishimwe, Jean-Paul Kayumba, David Lopez, Louise Mutabazi, Natacha Muziramakenga, Elise Rida Musomandera, James Rwasa, Aimable Twiringiyimana, Cécile Umutoni.

Texte collectif coordonné et traduit par Dorcy Rugamba et Olivia Rosenthal (Rwanda/France).
Lu par Estelle Marion, Nirere Shanel (chant), Juan Medina (guitare acoustique), Maxime Moro (basse) et Frédéric Poli (batterie-percussions).
Dirigé et mis en scène par Armel Roussel.
Diffusion sur l’antenne de RFI : dimanche 19 août à 12h10.

MERCREDI 18 JUILLET 2018 :
« Sœurs d’ange », de Alfi W. Gbegbi (Togo).
Lu par Rehab Mehal, Jessica Fanhan, Annette Gatta et Anthony Marcon (basse).
Création sonore : Pierre-Alexandre Lampert.
Dirigé et mis en scène par Armel Roussel.
Diffusion sur l’antenne de RFI : dimanche 26 août à 12h10.

JEUDI 19 JUILLET 2018 :
« Le bal de Ndinga », de Tchicaya U Tam’si (Congo-Brazzaville).
Lu par Tom Adjibi, Alvie Bitemo, Serge Demoulin, Lamine Diarra, Daddy Kamono Moanda et Yatsiona (multi-instruments).
Dirigé et mis en scène par Armel Roussel.
Diffusion sur l’antenne de RFI : dimanche 2 septembre à 12h10.

► En attendant les lectures au Festival d’Avignon, du 14 au 19 juillet 2018, voici le lien pour (re)vivre les lectures des éditions précédentes => Ça va, ça va, le monde !. => http://www.rfi.fr/tag/ca-va-ca-va-le-monde/

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