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Italie / Cinéma

Décès du cinéaste italien Vittorio Taviani, Palme d’or pour «Padre padrone»

Le cinéaste italien Vittorio Taviani, qui avec son frère Paolo a signé certains des grands films du cinéma italien, est mort à Rome ce dimanche 15 avril. Il était âgé de 88 ans. « Le cinéma est ma vie parce que sinon je serais seulement un fantôme et tous les rapports avec les autres se dissoudraient dans le brouillard », disait-il.

Le cinéaste italien Vittorio Taviani après la remise de l'Ours d'or pour son film «César doit mourir», à la 62e Berlinade à Berlin, le 18 février 2012.
Le cinéaste italien Vittorio Taviani après la remise de l'Ours d'or pour son film «César doit mourir», à la 62e Berlinade à Berlin, le 18 février 2012. REUTERS/Tobias Schwarz
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C’est un duo unique du cinéma italien qui disparaît. Avec son frère Paolo, Vittorio avait signé quelques-uns des plus grands succès du 7e art transalpin : Saint-Michel avait un coq (1971), le Pré (1979), la Nuit de San Lorenzo (1982) Padre padrone (1977), ou encore Kaos (1984).

Né en 1929 Toscane, Vittorio avait deux ans de plus que Paolo. Metteur en scène de théâtre, mais grand cinéphile, il fonde avec son frère en 1950 le ciné-club de Pise, puis part à Rome où il travaille entre autres avec Roberto Rossellini.

Le premier film des frères Taviani en 1954 est une enquête sur un massacre perpétré par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Les fictions socio-historiques ont leur prédilection, à l’instar de Padre padrone, Palme d’or à Cannes en 1977.

Chez les frères Taviani, le patrimoine italien n’est jamais loin. Dans Kaos, ils font renaitre une Sicile intemporelle à partir de quatre textes de Pirandello. Et Contes italiens (2015), leur avant-dernier film, s’inspire du Décaméron.

Chez les frères Taviani, le partage des tâches était impossible à définir. A l’image de la boutade de Vittorio Taviani répondant à Cannes à un journaliste : « Nous sommes comme le café au lait, impossible de dire où finit le café et où commence le lait. »

(Re) lire : «César doit mourir» des frères Taviani: «C'est tout vrai et tout faux»

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