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Culture / France / Chine

La culture française veut se développer en Chine en 2018

Emmanuel Macron en a fait l’une des priorités lors de sa visite en Chine en janvier : lancer la culture française à l’assaut de la citadelle chinoise. Comment renforcer la présence des œuvres et des artistes français sur un marché en pleine expansion ? La coopération culturelle française a présenté, mardi 20 février, les temps forts de sa programmation 2018.

La France espère renforcer sa présence culturelle en Chine (photo d'illustration).
La France espère renforcer sa présence culturelle en Chine (photo d'illustration). pixabay
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La France dispose en Chine de son plus important réseau de coopération culturelle au monde, avec un marché et des chiffres à la mesure de ce pays continent : plus de deux mille contrats d’édition signés entre la France et la Chine en 2016, quinze millions de Chinois qui ont vu un film français en 2017.

Pour Robert Lacombe, directeur de l’Institut français de Chine, « l’attractivité de notre territoire n’est pas simplement le shopping, mais de plus en plus la culture. Il y a un vrai appétit, vingt millions de personnes accèdent à la classe moyenne chaque année, 150 000 Chinois étudient à l’étranger ».

Censure parfois tatillonne, souvenirs garantis

Le festival Croisements est par exemple un temps fort de l’action culturelle française depuis treize ans, avec quatre millions de spectateurs dans une trentaine de villes chinoises au printemps 2017. La censure y est parfois tatillonne, mais les souvenirs sont garantis. Parmi les pionnières de la chanson française en chine, Joyce Jonathan raconte : « J’ai été invitée à une émission enregistrée dans un stade à Guiyang, on m’avait demandé de chanter "Le petit vin blanc". Il fallait d’abord que j’envoie la chanson chantée, il fallait valider la tenue. En fait, ils ont besoin de plein plein plein de preuves, pour être sûrs que tout ira bien. Et puis j’ai découvert que j’avais cent danseuses, elles tenaient toutes à la main un verre de vin rouge ».

« Quand on arrive, on sent une énergie qui nous porte très vite », renchérit la metteure en scène Macha Makeïeff, qui doit revenir en Chine avec Trissotin ou Les Femmes Savantes. Problème, les animaux empaillés du spectacle ne passent pas la douane ! « Il y a un toucan, un chien domestique et un rat musqué. Alors, on lance un grand cri de détresse à toute la Chine pour trouver ces trois animaux », explique Macha Makeïeff.

Un appel urgent, puisque le spectacle du théâtre de la Criée sera l’un des moments clés du mois de la francophonie en Chine, en mars 2018.

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