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VISA POUR l'IMAGE 2016

Grandes et petites histoires du monde racontées en photographies à Perpignan

La photographie résiste. Elle est toujours là. A l'heure du tout smartphone, l'image fixe fascine toujours. Parce qu'elle raconte une histoire, un moment de l'Histoire. Parce que si elle est juste, elle transmet un message qui revêt une portée universelle. A Perpignan, du 27 août au 11 septembre 2016, à Visa pour l'image, des photographes venus du monde entier racontent le monde tel qu'il est, tel qu'ils l'ont vu à travers leurs objectifs. Petite sélection de photos exposées à Perpignan pour cette édition 2016, et des histoires qui vont avec.

L'affiche de la 28ème édition du festival VISA pour l'image qui se tient du 27 août au 11 septembre 2016 à Perpignan.
L'affiche de la 28ème édition du festival VISA pour l'image qui se tient du 27 août au 11 septembre 2016 à Perpignan. © Yannis Behrakis / Reuters
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■ Mahsan, petite fille nomade d'Iran

Les derniers nomades d'Iran.
Les derniers nomades d'Iran. © Catalina Martin-Chico / Cosmos

Cet instant a été capturé lors de la transhumance des Bakhtiaris, une tribu nomade d'Iran. Il y a moins d'un siècle, les nomades représentaient la moitié de la population d'Iran. Spécialement les deux tribus majoritaires que sont les Bakhtiaris et les Qashqaï. Sur cette photo, la famille de la petite Mahsan s'est posée sur ce flanc de colline pour passer la nuit et continuer, dès l'aube, la marche, à travers des montagnes, jusqu'à leur camp d'été où les pâturages ne sont pas brûlés par le soleil au moment du changement de saison.

La vie des nomades est extrêmement difficile. Ils vivent avec rien, le travail avec les moutons est difficile, la vie dans la nature est ardue. Les enfants y participent et deviennent physiquement très forts. « J'ai le souvenir de jouer avec la petite Mahsan et de trouver qu'elle me faisait mal. Qu'elle ne contrôlait pas sa force. Et que les enfants maniaient parfaitement le jet de pierre! », confie Catalina Martin-Chico dont le travail est exposé cette année à l'église des Dominicains, rue François Rabelais à Perpignan.


■ Zhenya et Ioulia à Slavoutytch, Ukraine

L'ange blanc : les enfants de Tchernobyl sont devenus grands.
L'ange blanc : les enfants de Tchernobyl sont devenus grands. © Niels Ackermann / Lundi13

A la mairie de Slavoutytch, au nord de l'Ukraine, un homme, Zhenya, épouse Ioulia. Le lieu est froid, rigoriste, stalinien. Les tenues le sont moins. Costume, short, basket pour Zhenya, robe très transparente et baskets pour Ioulia. 

« J'ai connu Ioulia, la mariée, alors qu'elle était assez jeune et dans des relations sentimentales peu stables. Je souhaitais faire un reportage sur la jeunesse après Tchernobyl. Elle est devenue mon guide dans cette ville de Slavoutytch dans le nord de l'Ukraine. Et très vite son histoire est devenue le sujet de mon reportage », explique le photographe Niels Ackerman qui a travaillé plusieurs années auprès de Ioulia et sa famille. «Sur cette photo, on la voit le jour de son mariage. Je l'avais accompagnée lors des essayages de sa robe de mariée et elle m'avait demandé mon avis. Comme elle était très transparente, je lui avais dit que je trouvais cela assez audacieux. J'ai eu pas mal de critiques ensuite sur cette photo, car Ioulia évolue dans un milieu assez conservateur». C'est une histoire d'amour, une histoire de vie que raconte ce cliché de Niels Ackerman, lauréat 2016 du Prix de la ville de Perpignan Rémi Ochlik. Son travail est à découvrir au Couvent des Minimes, à Perpignan.


■ Une grand-mère, sa fille et sa petite-fille, Soudan du Sud

Un Etat déchiré.
Un Etat déchiré. © Dominic Nahr

Cette photo a été prise au Soudan du Sud, très tôt le matin. Le soleil n'était pas encore levé. Dominic Nahr accompagnait l'équipe de MSF, la seule ONG encore sur place. Une mère, veille sur son enfant souffrant de malnutrition près du complexe de MSF. «Le bébé allait très mal, alors MSF a décidé de l'emmener pour la soigner, contrairement à d'habitude où ils essaient de soigner sur placeLa grand-mère inquiète pour sa fille et sa petite-fille a marché des heures pour venir la voir, accompagnée de la famille proche que l'on aperçoit derrière le voile. Au moment où je fais la photo, je sens que c'est une photographie importante, car nous sommes les seuls sur place...Et qu'il faut raconter ce moment. Le bébé va mieux aujourd'hui», précisele photographe Dominic Nahr, dont le reportage est également exposé au Couvent des Minimes à Perpignan.

→ Pour connaître l'ensemble des expositions présentes à Perpignan, le site officiel de Visa pour l'image

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