Accéder au contenu principal
Gabon

Démission du directeur de cabinet d'Ali Bongo

Jean-Pierre Oyiba a annoncé lundi soir sa démission en direct à la télévision. Son nom est cité dans le scandale des détournements à la Banque des Etats d'Afrique centrale (BEAC). D'après l'hebdomadaire Jeune Afrique, Jean Pierre Oyiba aurait touché 65,6 millions de francs CFA.

Logo de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC).
Logo de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC). www.beac.int
Publicité

C’est en plein journal de 20 heures, sur la télévision nationale, que Jean-Pierre Oyiba est apparu. Pour une fois, l’homme n’a pas pu esquisser son légendaire sourire. Il a simplement déclaré : « J’ai décidé, ce jour, 9 novembre 2009, de me décharger de mes fonctions actuelles au côté du président de la République afin de me consacrer entièrement à ma défense dans cette affaire et me mettre totalement à la disposition de la justice de mon pays en laquelle j’ai foi ».

« Mic mac à la BEAC », c’est le titre de l’article de Jeune Afrique qui accable Jean-Pierre Oyiba. Ce proche d’Ali Bongo est clairement accusé d’être parmi les bénéficiaires de l’argent détourné à l’agence extérieure de la BEAC à Paris.

Le journal cite un rapport d’enquête établi par la mission de contrôle de la BEAC. A côté de la photo d’Oyiba qui illustre l’article, on peut voir deux chèques de cette banque d’un montant total de 65 millions de francs CFA (100 000 euros) établis à l’ordre de l’ancien directeur de l’OPRAG (Office des ports et rades du Gabon).

Dans cette affaire, Ali Bongo joue la carte de la fermeté. Il a récemment rappelé le gouverneur de la BEAC, Philibert Andzembe, et ordonné l’arrestation des Gabonais impliqués dans cette affaire.
 

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.