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Corée du Sud

Depuis Séoul, Washington essaie de renouer le dialogue avec Pyongyang

Stephen Biegun, l’émissaire américain pour le nucléaire nord-coréen est à Séoul en Corée du Sud depuis dimanche pour peut-être la visite de la dernière chance. Un déplacement de trois jours dont l’objectif est de tenter de relancer le processus de dialogue avec la Corée du Nord.

Le président sud-coréen, Moon Jae-in (à gauche) a accueilli l'émissaire américain pour le nucléaire nord-coréen venu à Séoul pour tenter de renouer le dialogue entre Washington et la Corée du Nord.
Le président sud-coréen, Moon Jae-in (à gauche) a accueilli l'émissaire américain pour le nucléaire nord-coréen venu à Séoul pour tenter de renouer le dialogue entre Washington et la Corée du Nord. YONHAP / AFP
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De notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias

Cette visite survient alors que le régime nord-coréen a repris ses essais de fusée, et menace les États-Unis de reprendre ses provocations d’ici la fin de l’année. « Il est temps de nous mettre au travail (...) vous savez comment nous joindre », a déclaré Stephen Biegun à son arrivée en Corée du Sud.

La Corée du Nord veut un allègement des sanctions

Cette invitation est destinée à Pyongyang, et laisse à penser qu’aucune rencontre n’est prévue sur la frontière entre l’émissaire américain et les négociateurs nord-coréens. Stephen Biegun atterrit à Séoul alors que la Corée du Nord a procédé ce vendredi à son deuxième essai de fusée en six jours. Probablement un test de moteur, au sol.

Le régime montre qu’il s’apprête à reprendre ouvertement son programme nucléaire et balistique et le Comité central du Parti se réunit bientôt pour valider ce retour à une ligne dure. Les espoirs de compromis d’ici la fin de l’ultimatum nord-coréen sont très minces. Le régime exige des concessions américaines et un allégement des sanctions en échange de l’arrêt depuis deux ans de ses essais nucléaires et de ses tirs de missiles à longue portée.

Mais le président américain Donald Trump, en campagne pour sa réélection, ne pourra pas justifier une levée des sanctions sans sérieuses contreparties. « Il n’y a pas de date butoir pour les États-Unis », a réitéré Stephen Biegun. Les analystes s'attendent donc à de nouvelles provocations nord-coréennes dans les prochaines semaines.

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