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Tadjikistan

Faut-il s'inquiéter de l'installation du groupe État islamique au Tadjikistan?

Les autorités tadjikes ont annoncé mercredi avoir tué des assaillants de l'organisation État islamique.

Une photo du lieu de l'attaque fournie par le ministère des Affaires internes de la République du Tadjikistan.
Une photo du lieu de l'attaque fournie par le ministère des Affaires internes de la République du Tadjikistan. HO / Ministry of Internal Affairs of Tajikistan (http://mvd.tj)
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Le groupe État islamique (EI) tente-t-il de s'établir dans les pays de l'ex-URSS, en Asie centrale en particulier, depuis l'Afghanistan ? C'est en tout cas ce qu'a affirmé jeudi le chef du renseignement russe (FSB), au lendemain d'une attaque au Tadjikistan prêté à l’organisation terroriste qui a fait 17 morts, dont quinze jihadistes présumés.

Quinze assaillants avaient été tués mercredi par les forces tadjikes, selon les autorités. Selon les gardes-frontières, qui avait déclaré dans un communiqué que « tous étaient des membres du groupe État islamique », les jihadistes présumés seraient entrés dans le pays depuis l'Afghanistan. Outre les combattants, un policier et un militaire tadjiks ont été tués au cours de l'attaque. 

Bien que la montée de l'islamisme radical soit une réalité, René Cagnat appelle à la prudence quant à la menace que représenterait le groupe État islamique dans cette région. Ancien colonel, longtemps officier de renseignement sur le terrain, puis conseiller stratégique à la Défense, René Cagnat est notamment l’auteur du livre Le Désert et la source - Djihad et contre-djihad en Asie centrale, paru aux éditions du Cerf. Il pointe le fait que l’attaque n’a pas été revendiquée par le groupe EI.

Ce que disent les Tadjikes, ce n’est pas clair du tout. (...) Pour l’instant, l’attaque n’a pas été revendiquée par l’EI, et je me demande si vraiment c’est réel cette histoire, si ce n’est pas un coup monté, parce que quand l’EI attaque, c’est avec une autre efficacité.

01:11

René Cagnat, spécialiste de l'Asie centrale

Heike Schmidt

René Cagnat rappelle que le président tadjik, Emomali Rahmon, est actuellement en France pour rencontre notamment le président Macron. « C'est peut-être, avance-t-il, le moment pour lui, ou pour ses adjoints, de signaler le danger qui menace le Tadjikistan pour recevoir des aides, des subsides, etc. »

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