Situation de nouveau très tendue ce week-end dans le territoire de Hong Kong
Après quelques rares journées de calme en milieu de semaine dernière, plusieurs échauffourées violentes ont de nouveau eu lieu ce week-end entre la police et les protestataires, non pas sur l’île de Hong Kong mais sur le continent. Une manifestation autorisée devait avoir lieu ce lundi 14 octobre à Central.
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Avec notre correspondante à Hong Kong, Florence de Changy
Le week-end s’est terminé avec 37 des 94 stations de métro fermées. Compter ces dernières, c’est devenu une nouvelle manière d’évaluer le sérieux des désordres.
Les manifestants s’étaient donné pour mot d’ordre, dimanche, d’aller « faire des courses » dans 19 centres commerciaux répartis dans tout le territoire de la région administrative spéciale. « Faire des courses », c’est un code.
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La situation a gravement dégénéré dans plus d’une dizaine d’endroits. Comme depuis plusieurs semaines, les manifestants ont ciblé et cassé des distributeurs de billets et des agences de la Banque de Chine.
Mais aussi les restaurants appartenant soit à la chaîne Maxim’s, à cause de propos anti-manifestants de la fille du fondateur, soit à un groupe chinois originaire de la province du Fujian, soupçonné d’être mafieux et anti-manifestants.
Ce week-end, les manifestants ont également vandalisé les bureaux d’une député pro-Pékin, Eunice Yung, et les boutiques du géant chinois des télécoms Huawei.
Une explosion d’un nouveau genre, et plus forte que les habituels cocktails Molotov, a eu lieu entre deux camions de police. Cette dernière a retrouvé ensuite plusieurs éléments semblant constituer une bombe artisanale.
Cela marquerait un élargissement de l’arsenal à la disposition des manifestants les plus violents, qui ont déjà recours à des briques et à des cocktail Molotov. À Kwun Tong, un policier a été attaqué dans le cou par un manifestant armé d’un cutter.
Le gouvernement, qui s’est dit « outré » de ces nouveaux actes de violence, a réaffirmé son intention de contrôler ces « émeutiers » et a une nouvelle fois appelé les Hongkongais à se dissocier des manifestants.
Le président chinois Xi Jinping, en déplacement au Népal, une première en 23 ans, a pour sa part déclaré dimanche que « quiconque tentera de diviser la Chine sera réduit en bouillie ».
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