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Thaïlande / Politique

Thaïlande: les membres du nouveau gouvernement s'apprêtent à prêter serment

Le roi de Thaïlande a approuvé le 10 juillet dernier le nouveau gouvernement civil proposé par le Premier ministre Prayuth Chan-O-Cha, plus de trois mois après des élections controversées. Ses membres doivent prêter serment ce mardi 16 juillet.

Le Premier ministre et ancien général putschiste Prayut Chan-ocha devant la presse, à Bangkok, le 6 juin 2019.
Le Premier ministre et ancien général putschiste Prayut Chan-ocha devant la presse, à Bangkok, le 6 juin 2019. REUTERS/Athit Perawongmetha
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Avec notre correspondante à Bangkok, Carol Isoux

Le roi de Thaïlande Maha Vajiralongkorn, ou Rama X, est revenu d’Allemagne, où il séjourne à l’année, pour accorder une audience au nouveau gouvernement. Ses membres doivent prêter serment devant lui ce mardi 16 juillet.

Plus de trois mois après des élections controversées, la composition de ce nouveau gouvernement fait néanmoins déjà polémique, notamment au poste de vice-ministre de l’Agriculture.

Un ancien détenu au gouvernement

Le Premier ministre Prayut Chan-o-cha a en effet placé un ancien détenu, un militaire qui a effectué huit mois de prison en Australie pour complicité dans une affaire de trafic d’héroïne, avant d’être expulsé du pays.

L'homme, désormais au gouvernement, a également été inculpé plus tard en Thaïlande dans une affaire de meurtre avant d’être acquitté.

Un consensus difficile à obtenir

Le nouveau gouvernement a trois jours pour se mettre d’accord sur une déclaration de ligne politique dans laquelle le Premier ministre établira les priorités. Parmi les mesures-phares attendues, on trouve une révision constitutionnelle pour réduire les pouvoirs de l’armée et une libéralisation de la culture du cannabis.

Le consensus promet d’être difficile à obtenir, d’autant que l’opposition est chauffée à blanc depuis le renvoi de leur leader, le jeune député Thanathorn Juangroongruangkit au motif qu’il possédait des parts dans une entreprise médiatique au moment de sa candidature. Cette irrégularité a aussi été repérée chez les députés de la majorité qui, eux, n’ont fait l’objet d’aucune procédure.

►À lire aussi : Thaïlande : la tension continue de monter après des législatives controversées

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