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Népal

Quatre nouveaux morts sur l'Everest embouteillé

Quatre alpinistes ont péri sur l'Everest, ont annoncé ce vendredi des organisateurs d'expéditions, portant à huit le nombre de morts cette saison sur le toit du monde dont la fréquentation croissante crée de dangereux embouteillages en « zone de la mort ».

L’alpiniste japonais Takako Arayama, âgé de 70 ans, mène d’autres alpinistes sur le chemin menant au sommet de l’Everest, le 17 mai 2006.
L’alpiniste japonais Takako Arayama, âgé de 70 ans, mène d’autres alpinistes sur le chemin menant au sommet de l’Everest, le 17 mai 2006. REUTERS/Stringer
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Quelque 550 grimpeurs étaient parvenus au sommet de l’Everest depuis le début de la saison. Mais deux Indiens, un Autrichien et un Népalais y ont succombé en l’espace de 48 heures.

Pour expliquer ces décès, les experts mettent en avant le nombre réduit de fenêtres météo favorables pour monter au sommet cette année, mais aussi la multiplication des permis. Le Népal en a émis 381 (à 11 000 dollars pièce) rien que pour la période d’escalade du printemps. L’an dernier, 807 personnes avaient atteint le sommet, un record qui pourrait être battu cette année.

L’un des morts est resté coincé plus de 12 heures dans l’embouteillage

Mais la hausse du nombre de décès a amené des grimpeurs et des experts à demander une limitation du nombre de ces permis. Car selon Alan Arnette, un blogueur spécialisé cité par l’AFP, « avec si peu d’opportunités météo, il est impossible de faire passer tant de gens à travers les goulots d’étranglement ».

Ces derniers jours, d’impressionnantes photos montraient une longue queue d’alpinistes emmitouflés attendant leur tour sur une arête, entre la cime et le col sud. Or rester trop longtemps à une altitude supérieure à 8 000 mètres augmente les risques de gelures, de mal des montagnes - ou tout simplement d’y perdre la vie. Un des Indiens morts ce jeudi était resté coincé plus de 12heures dans l’embouteillage, avant d’être ramené par des sherpas dans un des camps, mais il était trop tard.

►À lire aussi : Népal: l'Everest à prix cassé met les vies en danger

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