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Japon

Japon: Carlos Ghosn remis en liberté, mais strictement contrôlé

Au Japon, le tribunal a accepté la libération de l'ex-PDG de Renault-Nissan sous une caution de 4 millions d’euros après sa nouvelle arrestation, le 4 avril. Ce dernier a dû accepter des conditions strictes de remise en liberté, notamment l’interdiction de voir sa conjointe sans l’autorisation préalable du tribunal.

L'ex-patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, est sorti escorté de la prison de Tokyo le 25 avril 2019 dans la soirée.
L'ex-patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, est sorti escorté de la prison de Tokyo le 25 avril 2019 dans la soirée. AFP PHOTO/Behrouz Mehri
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Le tribunal de Tokyo, chargé de l’affaire, avait à la mi-journée accepté sa requête en vue de sa libération, mais le bureau des procureurs avait aussitôt fait appel, jugeant « regrettable » que le juge ait donné son feu vert « en dépit de crainte de destruction de preuves ». Ce recours a été rejeté quelques heures plus tard et sa libération est devenue effective peu après.

L’ex-PDG de Renault-Nissan est sorti à 22h22 (heure du Japon) d’un pas assuré, encadré par des gardiens. L’image tranchait avec celle de sa première libération sous caution le 6 mars : il était alors apparu déguisé, coiffé d’une casquette bleue, dans un uniforme d’ouvrier de voirie, le visage barré de lunettes et d’un masque de protection blanc, un accoutrement qui avait fait de lui la risée des médias alors même qu’il visait à duper les journalistes massés devant la prison.

Interdiction de voir sa femme

L’ancien grand patron est désormais à l’air libre, mais soumis à contrôle inflexible : « Assignation à résidence, interdiction de quitter le Japon et autres conditions visant à empêcher destruction de preuves et fuite », a précisé le tribunal.

Surtout, il n’a le droit de voir son épouse que « si le tribunal approuve une requête » en ce sens, a expliqué son avocat, Me Junichiro Hironaka, à la presse. Carole Ghosn, dans le viseur des procureurs pour son rôle supposé dans un des volets de l’affaire, est en outre soupçonné par le parquet d’avoir contacté des protagonistes du dossier. Pour Carlos Ghosn, « restreindre les communications et le contact entre ma femme et moi est cruel et inutile ».

(Avec AFP)

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