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Nouvelle-Zélande

Attentats de Christchurch: le débat sur les armes à feu relancé

La Première ministre néo-zélandaise qui s’est rendue à Christchurch ce samedi est catégorique : les massacres perpétrés dans les deux mosquées auront un impact sur la loi actuelle de détention des armes à feu en Nouvelle-Zélande. Pour l’instant, celle-ci permet de demander un permis de port d’arme à partir de 16 ans, et autorise la vente libre d’armes à feu. Le fait que le tueur Brenton Tarrant ait eu son permis il y a seulement deux ans, et ai acheté ses 5 armes en toute légalité a donné un argument de poids aux « anti » armes à feu. Mais c’est la culture de tout un pays qui est directement visée. Reportage.

Gun City, un magasin d'armes en vente libre, à Queenstown, où les acheteurs peuvent trouver armes, articles de chasse et de camping. Le permis de port d'arme peut être délivré dès 16 ans en Nouvelle-Zélande.
Gun City, un magasin d'armes en vente libre, à Queenstown, où les acheteurs peuvent trouver armes, articles de chasse et de camping. Le permis de port d'arme peut être délivré dès 16 ans en Nouvelle-Zélande. ® Carrie Nooten / Radiofrance-RFI
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Avec notre envoyée spéciale à Christchurch, Carrie Nooten

Sur le parking de Gun City, un magasin d’armes en marge de Queenstown, Phil et son fils de 19 ans engouffrent leurs courses dans leur pick-up. Ils sont fans de tir, qu’ils pratiquent lors de weekends de camping ou de chasse, comme une bonne partie des Néo-Zélandais. Un loisir qui remonte au temps des pionniers venus d’Europe, selon eux.

Ici, si la culture des armes est bien réelle, elle est tout de même à mille lieues de celle des Américains. Les quelques accidents de tir se déroulent la plupart du temps lors de la saison de la chasse, et les massacres de massen’ont jamais eu lieu en Nouvelle-Zélande avant ceux de vendredi.

L’annonce de la Première ministre Jacinda Ardern sur la nécessité de revoir la loi sur les armes à feu laisse Phil un peu dubitatif.

« Oui, peut-être qu’il y a besoin d’améliorer les lois, bien que je ne pense pas que changer la loi stoppera ce genre d’évènement. Je pense que ceux qui veulent vraiment faire ce genre de choses, ils trouveront des armes, et des munitions où ils peuvent. Et il y en a plein à disposition, même en dehors des magasins d’armes », commente-t-il.

Trois essais d’amendement des lois avaient été tentés en 2005, 2012 et 2017 et avaient tous échoué.

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