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Malaisie

Malaisie: l'ex-Premier ministre arrêté par la commission anticorruption

L'ancien Premier ministre malaisien Najib Razak a été arrêté ce mercredi 19 septembre par la commission anticorruption de son pays dans le cadre d'un gigantesque scandale financier.

L'ancien Premier ministre malaisien Najib Razak, le 24 mai 2018.
L'ancien Premier ministre malaisien Najib Razak, le 24 mai 2018. REUTERS/Lai Seng Sin
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La descente aux enfers de l'ancien Premier ministre Najib Razak se poursuit. Après avoir régné sans partage sur la Malaisie pendant presque dix ans avant d'être chassé du pouvoir par la victoire historique de l'opposition aux législatives du mois de mai, il vient d'être arrêté par la commission anticorruption de son pays dans le cadre d'un gigantesque scandale financier.

La justice se demande comment plus de 500 millions d'euros ont pu transiter sur son compte bancaire personnel en provenance d'un fonds souverain créé il y a dix ans pour développer l'économie de la Malaisie. Le gouvernement avait alors décidé de mettre de l'épargne de côté pour investir dans des projets à long terme dans les domaines de l'énergie, de l'immobilier et du tourisme.

Train de vie faramineux

Le projet consistait à prendre des participations dans des entreprises en espérant qu'elles fassent de plus en plus de bénéfices. Ce qui a nécessité d'emprunter auprès des banques. Sauf que cet organisme ne payait ni ses dettes, ni ses actionnaires, et que des millions d'euros se sont volatilisés.

A l'époque, Najib Razak était à la fois Premier ministre et président du conseil d'administration. La polémique démarre mais il n'est pas inquiété. Il faut attendre sa défaite aux élections pour que la procédure s'accélère et que son train de vie éclate au grand jour. Chez lui, la police trouve 1 400 colliers, plus de 2 000 bagues et des centaines de sacs à main remplis de billets et de bijoux.

La valeur de ce trésor est estimée à 230 millions d'euros. Sans parler du système de sociétés offshore mis en place par son entourage pour déguiser des achats faramineux, tels que des yachts, des oeuvres d'art ou des villas paradisiaques. Najib Razak a toujours nié et affirme n'avoir commis aucune malversation. Cet argent serait un don d'un prince saoudien, selon Najib Razak. L'ancien Premier ministre va devoir désormais être très convaincant devant les enquêteurs.

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