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Afghanistan

Afghanistan : un bâtiment gouvernemental attaqué à Jalalabad

Un commando a attaqué ce mardi 31 juillet un bâtiment de l'administration afghane à Jalalabad, dans l'est de l'Afghanistan. L'attaque, qui a duré près de six heures, a fait au moins 15 morts et 15 blessées. Une réunion avait lieu avec des bailleurs internationaux au moment de l'assaut qui s'est transformé en une prise d'otages. Les talibans ont fait savoir, via un message sur le réseau WhatsApp, qu'ils n'avaient «aucun lien» avec cette attaque. La ville de Jalalabad a été le théâtre d'une série d'attentats revendiqués par le groupe Etat islamique ces dernières semaines.

L'attaque perpétrée mardi 31 juillet 2018 à Jalalbad est la deuxième commise en quatre jours dans la capitale provinciale du Nangarhar.
L'attaque perpétrée mardi 31 juillet 2018 à Jalalbad est la deuxième commise en quatre jours dans la capitale provinciale du Nangarhar. REUTERS/Parwiz
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Il était environ 11h ce mardi matin lorsque trois assaillants lourdement armés ont pris pour cible le bureau des réfugiés et rapatriés à Jalalabad. L'un des hommes s'est fait exploser devant l'entrée du bâtiment, blessant plusieurs personnes. Les deux autres ont pénétré dans les locaux et pris en otage plusieurs dizaines de personnes.

Les forces de sécurité ont immédiatement été déployées sur place, mais il leur a fallu près de six heures pour venir à bout des terroristes. Un des assaillants aurait été rapidement tué, le dernier a été abattu plus tard, au terme d'intenses échanges de tirs. On ignore toujours combien de personnes se trouvaient dans l'immeuble au moment de l'attaque, et combien ont réussi à prendre la fuite. Mais selon un dernier bilan communiqué par le porte-parole de la province du Nangarahar, au moins 15 personnes sont mortes dans l'attaque et 15 autres blessées.

C'est la deuxième fois en quelques jours que Jalalabad est prise pour cible. Samedi dernier, une école de sages-femmes a été attaquée pendant près de sept heures avant que les forces de sécurité ne tuent les deux assaillants. Le quartier qui abrite de nombreux bureaux d'agences internationales est toujours bouclé. Les autorités ont promis davantage de détails au cours d'une conférence de presse mercredi, ce qui laisse augurer d'un bilan plus lourd.

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