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Malaisie

Disparition du MH370: le rapport final n'apporte rien de nouveau

Plus de quatre ans après la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines, qui assurait la liaison Kuala-Lumpur-Pékin dans la nuit du 7 au 8 mars 2014, avec 239 personnes à bord, la commission d’enquête vient de rendre son rapport final, ce lundi 30 juillet à Kuala Lumpur. Jamais dans l’histoire de l’aviation civile, qui plus est récente, un gros-porteur n’a disparu sans laisser de trace. La disparition du vol MH370 pose d’autant plus de questions que le B-777 est l’un des avions les plus surs du monde et que la mer de Chine du sud est l’une des mers les plus surveillées de la planète.

Le responsable en chef de l’enquête, Kok Soo Chon, a présenté ce lundi 30 juillet le rapport final de l'enquête sur la disparition du MH370.
Le responsable en chef de l’enquête, Kok Soo Chon, a présenté ce lundi 30 juillet le rapport final de l'enquête sur la disparition du MH370. REUTERS/Sadiq Asyraf
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Avec notre correspondante à Hong-Kong, Florence de Changy

Kok Soo Chon, le responsable en chef de l’enquête a ouvert la conférence de presse qui a eu lieu ce lundi 30 juillet à Kuala Lumpur en annonçant que ce rapport final n’était, en fait, « pas final ». Car la conclusion du rapport est que l’enquête a été incapable d’établir la véritable cause de la disparition de MH370.

« Il y a un manque de précision dans les réponses apportées et pas de réponses satisfaisantes à plusieurs questions parfaitement légitimes », avait tweeté quelques heures auparavant la jeune avocate malaisienne Grace Nathan, dont la mère était à bord du vol MH370. Les familles ont été briefées séparément.

« Un manque de preuves »

Le rapport écarte toutefois l’éventualité d’un problème technique et ne soutient pas, par ailleurs, la thèse selon laquelle le commandant de bord, Zaharie Shah, aurait commis un acte suicidaire. Il clarifie que rien de compromettant n’a été trouvé sur le simulateur de vol du pilote, contrairement à nombre de rumeurs répandues par certains medias australiens et américains.

Le rapport conclut de manière des plus dubitatives en insistant sur « le manque de preuves » tant pour confirmer l’hypothèse retenue que pour l’exclure. Mais les enquêteurs indiquent ne pas exclure non plus l’intervention d’une tierce-partie.

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